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Les hommes sont compliqués

Publié le 29 juin 2012 par Bobby @MissBobbyD
Il y a ce vieil adage qui date de la nuit des temps – pas loin de cette époque en tout cas – qui dit que les femmes sont compliquées. Adage toujours vrai cela dit : « chaussures rouges ou vertes », « salade ou hamburger » et plus récemment « dois-je coucher le premier soir ou non ». Adage qui a néanmoins changé avec la femme dite moderne, travailleuse, indépendante, à partenaires multiples (selon les jours), potentiellement monogame à ses heures perdues. Enfin bref, je ne vais pas vous refaire un cours de socio, vous êtes allés à l’école et vivez à la même aire que la mienne. Vous avez normalement constaté le changement.
En revanche, ce que vous n’avez pas bien remarqué et quand je dis vous, je pointe le mâle, l’homme poilu, en pleine possession de sa virilité ou quelque chose de similaire. Non parce que, que je vous explique un peu la situation de nos chères années 2000. Je suis une jeune femme de 28 ans, active, célibataire (et j’emm**de ceux qui m’enverront des gentillesses à ce propos. Message perso à la Suissesse psychologue à 6 sous qui a cru faire de l’esprit et qui m’a juste laissée pantoise devant ses attaques pré-pubères) et qui éprouve de temps en temps un intérêt non dissimulé pour les hommes. Je tiens à révéler ceci au monde entier : LES HOMMES SONT COMPLIQUÉS. *Effroi dans l’assistance, on entend des chuchotements, les regards sont braqués sur moi (enfin sur mon article)*. Oh je vous en prie, faites pas les choqués avec moi, ça ne marche pas. Et avant que vous ne disiez que je vais encore vous assaisonnez, lisez plutôt la suite.
Les hommes sont compliqués
Selon mon point de vue et mon analyse strictement personnelle, l’homme est devenu compliqué un peu en partie à cause de la femme, celle-là même qui n’hésite plus à vous larguer, vous jeter, à vous dire non, qu’elle ne vous aime plus, celle qui a brisé votre cher cœur (et en plus, vous étiez amoureux). Pas de bol. Résultat : vous vous braquez, vous faites la fille en disant que de toute manière nous sommes toutes pareil et bim, dans le même panier. C’est compréhensible, on fait la même chose. Sauf que, exactement comme vous, quand nous sommes dans des passades, que nous ne voulons rien de sérieux ou juste un baiser volé, vous vous emballez et là c’est le drame.
Dans votre cerveau, c’est encore le Moyen Âge. Hey oh! C’est fini ! Quand on s’intéresse à vous, on ne s’imagine pas en grosse meringue devant l’autel à dire oui, ni à vous enfermer à la maison ou je ne sais quoi d’autre de tordu. Pourquoi prenez vous peur alors qu’il arrive qu’on ne veuille pas se prendre la tête (si, ça arrive et plus souvent que vous ne le pensez) ? Pourquoi ne vous arrive-t-il pas de vivre le moment présent ? Pourquoi vous cherchez midi à 18h (14h, c’est trop court), à vous triturer les méninges : « elle doit en vouloir probablement plus/ je n’ai pas envie de me caser/ je sais pas comment lui dire qu’elle ne me plait pas/ je ne veux pas lui faire de la peine, etc. ». Et pendant que vous vous posez toutes ces questions, on vous regarde et on se dit : « ça y est ! Encore un qui pense que je le demande en mariage/ Dis-moi franco que je ne te plais pas et basta ! ». Voilà comment on se retrouve, à cause de notre passé et de nos à priori, à passer complètement à côté de la communication et de moments sympas sous prétexte que vous, messieurs, vous vous serez projetés biennnnn trop loin, à vous compliquer la vie, sans forcément penser à ce qu’il se passe sous votre nez à l’instant T.
Nous cherchons tous le bonheur, nous voulons tous plus ou moins nous caser, nous avons tous peur, nous sommes tous complexes, cependant, des fois, nous passons à côté d’un moment simple, d’une vie simple, d’un amour simple, sous prétexte que nous aurons mis notre cerveau en surchauffe. Je suis la première à le clamer, je pense trop et je me prends trop la tête, mais il m’arrive, d’avoir le cerveau éteint, de me sentir bien et de vouloir profiter à fond du moment sans penser au futur.
Une pensée à F. qui m’a inspirée cet article, qui a fait bouillonner son esprit et ses questions au mauvais moment alors que tout aurait pu être simple pour deux minutes ou plus franc (je ne sais pas).
Et je dédicace cet article à ma collègue B., partageuse de potins, qui sera probablement d’accord avec ce que je viens d’écrire.
PS : Messieurs, n’oubliez pas que nous vous aimons malgré tout (même si, dans l’immédiat, nous ne voulons pas nous marier avec vous, fonder une famille et acheter un Scenic).

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