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Wall Street va bien mais reste prudente avant l’emploi aux Etats-Unis

Publié le 30 juin 2012 par Radiocaracol @radiocaracol1

La Bourse de New York aborde le second semestre dans un regain d’optimisme dû aux nouvelles encourageantes en provenance d’Europe, tout en restant prudente avant les chiffres mensuels de l’emploi américain.

Wall Street

Au cours des cinq dernières séances, le Dow Jones Industrial Average, indice des 30 valeurs vedettes de Wall Street, a avancé de 1,89%, terminant vendredi à 12.880,09 points.

 
Le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 1,47% à 2.935,05 points.

 
L’indice élargi Standard & Poor’s 500 a pris 2,03%, pour finir à 1.362,16 points.

 
Après quelques séances marquées par l’anxiété avant le sommet européen de Bruxelles, l’accord surprise conclu dans la nuit de jeudi à vendredi sur la recapitalisation des banques a permis à la place new-yorkaise de terminer la semaine en hausse.

 
« Après avoir capté l’attention toute la semaine, le sommet européen a permis de terminer sur une très belle note, même s’il reste encore beaucoup à faire » dans la zone euro et de signes de faiblesse persistants aux Etats-Unis, traduisant un ralentissement de la croissance » américaine.

 
Au vu des grandes attentes du marché, « et de l’optimisme qui l’animait au début du semestre, en janvier et en février notamment », ce nouveau semestre s’annonçait en tout cas moins triomphant, a noté M. Low. La Bourse de New York aborde le second semestre dans un regain d’optimisme dû aux nouvelles encourageantes en provenance d’Europe, tout en restant prudente avant les chiffres mensuels de l’emploi et du chômage aux Etats-Unis vendredi. Le taux de chômage américain avait augmenté en mai de 0,1 point par rapport à avril, pour retrouver son niveau de mars (8,2%), remontant pour la première fois en un an aux Etats-Unis.

 
Pour M. Dickson, le marché s’inquiétait notamment « de la détérioration rapide de l’économie dans la zone euro pour enrayer durablement la crise de la dette, a souligné Evariste Lefeuvre, économiste à Natixis New York.

 
Réunis depuis jeudi pour un sommet de deux jours destiné à examiner des réformes structurelles, les dirigeants de l’UE sont parvenus à un accord portant notamment sur la possibilité de recapitaliser directement les banques via les fonds de secours européens, dont l’usage sera plus flexible.

 
Un consensus a été trouvé lors de la rencontre sur un pacte de croissance d’un montant de 120 milliards d’euros.

 
« C’était si surprenant, vu de Wall Street! Les 18 premiers essais de sommets s’étaient si mal terminés, que les attentes étaient très très faibles pour le dix-neuvième », s’est étonné Christopher Low, stratège de FTN Financial.

 
« Ce que l’on voit dans cette hausse des prix, c’est un peu la fuite (…) de la peur et de la volatilité, même si cette fuite ne correspond encore qu’à une fraction des ventes provoquées par les craintes européennes », a noté M. Low.

 
Pour de nombreux analystes, la fin du sommet européen ne signifie pas pour autant que l’intérêt pour le continent européen va décroître.

 
« Les nouvelles en provenance de la zone euro vont continuer à diriger le marché des actions », a averti Frederic Dickson, stratège de D.A. Davidson.

 
Mais, a souligné M. Lefeuvre, une partie des courtiers vont également se tourner désormais vers « les aspects cycliques de l’économie », avant une semaine chargée en indicateurs et malgré une pause mercredi avec un jour férié le 4 juillet, fête nationale américaine.

 
« Est-ce que la BCE (Banque centrale européenne) va baisser ses taux? Est-ce que l’ISM manufacturier et la création d’emplois seront corrects? C’est cela qui va revenir sur le devant de la scène la semaine prochaine », a-t-il estimé.

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