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L’olivier meurt, mais ses fleurs demeurent

Publié le 30 juin 2012 par Toreador

Le décès d’Olivier Ferrand m’a profondément attristé. Voilà un homme que j’avais abordé il y a moins de 3 jours pour lui proposer de nous voir car je voulais discuter avec celui qui était l’équivalent de Guaino ou de Buisson pour la Gauche : un idéologue, un conceptuel. Le destin en aura décidé autrement.

Au-delà de l’épisode tragique, qui rappelle qu’une campagne électorale peut fatiguer l’organisme au-delà de ce qu’on le devine, cette disparition est une catastrophe pour le PS qui perd l’un de ses principaux moteurs de réflexions. Décidément, François Hollande est un roi maudit.

Il y a quelque chose de tragi-comique dans la manière dont Olivier Ferrand est mort quelques jours après avoir enfin réussi à rentrer dans l’hémicycle. Le Destin est cruel. Reste que si Olivier Ferrand nous quitte trop tôt, il laisse derrière lui un héritage et une méthode. Il aura montré comment, à force de volonté, on peut créer quelque chose ex nihilo. Sa fondation, terra nova, a su en effet s’imposer dans le débat public. Je conclus ce billet avec une pensée toute particulière pour sa fille de 12 ans. La République lui avait enlevé il y a 15 jours un père, et la Faucheuse vient de rendre cet enlèvement définitif.

Olivier Ferrand

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