A force d'errements et de dérives de son secteur bancaire (notamment avec le cas de la Barclays), même Londres se voit contraint de "tapper du poing sur la table". Enfin, avec du velours, dans un style qui ne dénoterait pas dans un club sélect de la capitale anglaise.
Car nos voisins londoniens sont fort connus pour leurs libertés diplomatiques (imposer des règles, sans les appliquer soi-même). Le cas de l'attribution des Jeux Olympiques à Londres, après un échange "informel" entre le Premier Ministre britannique et des membres du CIO, avait fait quelque bruit ... feutrés !
Alors, dans le domaine de la banque, spécialité de la City, la prise de position de David Cameron peut faire l'impression d'une bombe ... Si on ne connait pas le contexte. L'impact sera évidemment des plus mineurs, même si le Directeur général de Barclays a démissionné : on coupe une tête pour sauver les meubles, avec l'accord de l'huissier.
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