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Une crèche qui ouvre une brèche

Publié le 03 juillet 2012 par Bordeaux7

Une crèche qui ouvre une brècheC’est une crèche d’un genre nouveau qui a été inaugurée hier dans le quartier Nansouty.

D’apparence, elle est semblable à ses consœurs, quoiqu’esthétiquement bien pensée par l’Atelier Giet Architecture, le cabinet qui a eu en charge la conception de ce multi-accueil situé au 33-35 rue Roger Mirassou, en lieu et place de l’ancienne crèche Ginestous. Non, ce qui est nouveau, c’est qu’il s’agit de la première structure petite enfance en délégation de service public (DSP) pour la ville de Bordeaux. Ouverte depuis mai dernier, cette crèche, accueillant 60 enfants âgés de 10 semaines à 4 ans, est désormais gérée par le secteur privé, plus précisément par le groupe Babilou qui possède déjà une autre structure à Bordeaux.
«Une petite pastille du CG»
Forcément heureuse, Marianne Arriau, directrice régionale de Babilou se souvient «qu’il y a un an, nous réglions les derniers détails afin de répondre à l’appel d’offres pour ce projet». Et de rappeler «qu’avec cette DSP, nous nous sommes engagés sur un projet social, environnemental, matériel et humain». «Et aux conditions tarifaires identiques» à celles d’une crèche municipale, ajoute Jean-Jacques Ronzié, président de la Caisse d’Allocations Familiales. Une satisfaction fort logiquement partagée par Alain Juppé qui a rappelé l’investissement «très lourd» engagé pour cette réalisation : 3 millions d’euros au total, dont 1,6 million d’euros pris en charge par la Ville, 495 000 euros par la CAF et.... «une petite pastille par le Conseil Général». «L’objectif est de pouvoir accueillir 6 000 enfants en 2014, nous en sommes déjà à 5 000 actuellement, grâce à un rythme de deux ouvertures de ce type de structures par an». Et parce que les débats ont parfois été houleux en conseil municipal sur le sujet, Alain Juppé a voulu rappeler que la Délégation de Service Public est une «innovation dans la gestion. Il ne s’agit pas de privatiser la gestion de crèche. La collectivité garde la maîtrise sur les tarifs, les quantités de places, etc. Mais nous pensons que cette convention est mutuellement avantageuse». «Nous verrons pour juger», réplique Jacques Respaud, vice-président du Conseil général et conseiller municipal d’opposition à Bordeaux, qui a pourtant déjà un avis très tranché sur la question. «Je n’en démords pas, ce service doit être pris en charge par la collectivité locale. D’autant que le service petite enfance de la Ville de Bordeaux a fait depuis longtemps ses preuves». • NB

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