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Le caveau de famille – Katarina Mazetti

Par Nada @nada

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Le Mec de la tombe d’à côté, vous vous en souvenez ? Et bien voila la suite avec ce nouveau roman de Katarina Mazetti.

Eh oui ! Il fallait s’y attendre l’histoire de Désirée et de Benny ne pouvait pas se terminer de cette façon, sur un point d’interrogation.  Alors pour ceux qui n’ont pas lu le premier volet, je récapépète.

Désirée, bibliothécaire et Benny, agriculteur se rencontrent au cimetière, le défunt mari de Désirée occupant la tombe accolée à celle de Mme Benny mère. Tout les oppose, tels le blanc et le noir, le Ying et le yang, le jour et la nuit … Pourtant l’impossible devient possible ils tombent amoureux. Cet amour passionné va les emporter, les éjecter hors de leur train-train quotidien, avec au passage des dommages collatéraux.

Pourquoi le caveau de famille ? « Le quotidien tue l’amour et la vie de famille l’enterre » citation d’un critique littéraire Suédois sur la quatrième de couverture.

Désirée veut faire un bébé toute seule, mais Benny ne l’entend pas de cette oreille. D’un commun accord ils se promettent trois essais pour avoir un enfant  ensemble avec pour condition que si ça ne marche pas ils se quittent à jamais et si ça marche…

Avant d’être enceinte, on est terriblement pas enceinte en quelque sorte – Et on ne le sera peut-être jamais ?

Cette histoire est racontée par les deux  amants. A tour de rôle ils expriment leurs points de vue avec une vision  qui leur est propre et tellement différente de l’autre. Dans cette suite, l’humour est toujours présent, les personnages sont toujours aussi attachants, à la limite de la caricature, mais après réflexion on se dit (intra-muros) mais non, il en existe des comme ça… j’en connais’’.

Katarina Mazetti  cloue au pilori les diktats du couple : Le rôle de la femme au foyer, le machisme, le sexe, les enfants, l’amour … L’amour, vaste sujet exploré et exploité depuis la nuit des temps, et qui n’a toujours pas de mode d’emploi.

Ce qu’on est obligé de supporter, on peut tout aussi bien apprendre à l’aimer

On grince des dents, on se marre, on compatit, on essuie une larme, et on tourne les pages pour en savoir plus.

Drôle et pathétique, voila mon avis sur ce livre. La critique est fine, percutante, elle appuie là où ça fait mal. A emporter dans son sac pour les vacances.


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