Avant la réunion de Saint-Pétersbourg, au cours de laquelle 36 dossiers seront étudiés, un groupe d’experts d’organes consultatifs de l’Unesco avaient recommandé l’inscription du bassin minier du Nord/Pas-de-Calais au Patrimoine mondial. Le Conseil international des monuments et des sites (Icomos) avait mis en exergue “la valeur universelle exceptionnelle des paysages culturels évolutifs vivants apportés par les 109 éléments formant le bien en série du Bassin minier du Nord-Pas de Calais, ainsi que sa place exceptionnelle dans l’histoire événementielle et sociale du monde de la mine”. C’est la première fois qu’un bassin industriel obtient cette distinction de la part de l’Unesco.
“Avec cette inscription, le Comité du patrimoine mondial reconnait la valeur universelle et exceptionnelle de ce paysage tout à la fois culturel, industriel et social qui rend hommage au monde disparu de la mine”, a relevé la ministre de la Culture et la Communication Aurélie Filippetti dans un communiqué.
“Le Nord-Pas-de-Calais est un territoire qui souffre”
Afin de soutenir la candidature, l’État avait classé, en 2009, 69 sites miniers à l’inventaire des Monuments historiques. Des sites évoquant l’ère minière de la région, entre 1841 et 1990. Parmi eux, 17 fosses, dont celles de Loos-en-Gohelle, d’Oignies, de Wallers et de Lewarde, où est installé le Centre historique minier. Figurent aussi 124 cités ouvrières, 38 écoles, 3 gares, 26 églises, 4000 hectares de paysage et 51 terrils.
Interviewé par le Figaro le 21 juin dernier, Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle, président régional du groupe EELV et président de l’association Bassin minier uni (BMU) estimait que si le dossier était retenu, “cela serait une porte d’entrée pour le tourisme, à la veille de l’inauguration du Louvre-Lens, mais aussi un moyen de changer l’image de notre territoire. Le Nord-Pas-de-Calais est un territoire qui souffre. Si l’on reconnaissait la richesse de son patrimoine, cela lui redonnerait espoir et une confiance en soi dont il aurait bien besoin pour entreprendre.”
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posté le 08 février à 06:59
Bonjour !
Le défunt oncle paternel AMAROUCHE Mohamed Cherif né en 1903 au Douar et Commune EL- MAÏN d'autrefois commune mixte des ولاية برج بوعريريج aujourd'hui, avait travaillé dans la mine Les Marchés de Belgique vers les années 1920/30 autant que mon futur beau père SEHILI Ilmane de leurs vivants mais sans aucune archive et ni photo de leurs fines jeunesse du fait des désastres des guerres de 1939/45 et de 1954/62 sur fond d'inculture sur l'importance du futur concernant l'importance du patrimoine documentaire. Merci pour ce partage et d'autres photos étant inspiré du reportage de France 3