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Coutumes éthiopiennes

Publié le 29 mai 2007 par Argoul

During the trip, we learn some Ethiopian habits. For instance the boy lifting his two arms along the road does not want to be taken by cars but offers forbidden charcoal. It is forbidden to cut the trees because of erosion but longing for money seems more important. A man crossing just before your car is not suicidal but wants to “cut” the Devil who is pursuing him as a shadow, he believes. Not only shake-hands for Ethiopian males, but embrace as Russian do (kiss or not? I don’t know).

Le lendemain matin, sur la terrasse en bord de lac, de joyeux tisserins d’un jaune vif viennent becqueter le beurre des coupelles à moins de deux mètres de nous. Ce jour, nous rentrons à Addis-Abeba pour y prendre l’avion.

L’adolescent qui lève ses deux bras, en bord de route, ne salue pas les voitures, ni ne demande qu’on le prenne en stop, mais il fait signe qu’il a quelque chose à vendre. Le plus souvent, il ne s’agit pas de poulets frais, ni de sa petite sœur (cela arrive), mais de charbon de bois. Produire et vendre du charbon de bois est interdit par le gouvernement éthiopien pour éviter le déboisement. Il faut beaucoup de bois sec pour faire un volume équivalent en charbon de bois. Cela n’empêche nullement la pratique de se faire - puisqu’elle est rentable - en bord de route. L’offre commerciale d’un grand ou un petit sac dépend de l’angle d’ouverture des bras, paraît-il.

Un homme qui traverse devant la voiture, ce n’est pas de l’inattention ou un goût prononcé de la roulette russe, mais pour « couper le diable » qui le suit comme son ombre… De même, écraser un chien noir « vaut » deux ans de chance ! La voiture, comme tout ce qui est nouveau et fait un peu peur, a suscité des superstitions.

Le lac s’assèche petit à petit, mais on élève des roses en serres sur 500 000 hectares autour d’Addis-Abeba, étant donné la proximité de l’aéroport international. Il s’agit d’une initiative hollandaise. L’Ethiopie commence à concurrencer le Kenya pour l’exportation de fleurs vers l’Europe et le Moyen-Orient. Le PIB est à 40% agricole et 13% industriel, l’agriculture emploie 80% de la population.

Croit-on que les termitières soient un fléau dans un champ ? Sans doute bouleversent-elles le terrain en élevant leur cheminée de ventilation, mais elles sont aussi anti-insectes car les termites s’en nourrissent !

Quand deux Ethiopiens se saluent, ils ne se contentent pas, comme nous, de se serrer la main. Cette poignée est suivie d’une embrassade, pas sur les joues comme les midinettes, mais épaule contre épaule, votre droite contre la droite de l’autre, puis votre gauche contre sa gauche. Parfois les jeunes s’étreignent à la russe. Il n’est pas précisé s’ils s’embrassent sur la bouche, comme eux.

Nous coupons le trajet par un arrêt café à Meki. Des jeunes désoeuvrés s’agglutinent en spectateurs alors que nous buvons sur la terrasse. Ils ont cependant bien passés l’âge de l’école.


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