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La eSanté jugée positive par les patients américains

Publié le 05 juillet 2012 par Pnordey @latelier

Aux Etats-Unis, les patients s'intéressent de près à la e-santé. Et l'acceptent, jusqu'à vouloir, avec une large majorité, bénéficier de services qui y sont liés. Sans toutefois renier leur médecin ou oublier les enjeux de sécurité.

90% des patients américains considèrent Internet comme un canal intéressant pour accéder en ligne à des services relatifs à la santé. Et cela, pour pouvoir s'autonomiser. Ou faciliter l'accès au soin, révèle une étude menée par Accenture auprès de 1100 patients. En effet, 83% des patients trouvent cela pratique d'accéder à leurs informations médicales personnelles. De la même façon, 72% affirment qu'il est intéressant de pouvoir fixer, changer ou annuler un rendez-vous avec son médecin. Une part qui fait le même constat pour renouveler une ordonnance. Mais tous ces services ne sont pas acceptés de manière égale sur toutes les technologies.

Entre web et mobile

En effet, le renouvellement d'une ordonnance est légèrement plus apprécié lorsqu'il est effectué sur mobile, puisqu'il intéresse 73% des patients. Une différence qui n'est pas abyssale, mais qui tend à se creuser légèrement concernant l'organisation d'un rendez-vous. Car, s'il semblerait, à première vue, qu'un mobile soit l'idéal pour changer un rendez-vous chez son médecin, les patients lui favorisent le web (72%), alors que le mobile n'a conquis que 68% des individus interrogés. Un écart qui se creuse d'autant plus sur la question des rappels. En effet, 88% des personnes participant à l'étude ont déclaré vouloir bénéficier de rappels via e-mail au profit de la prévention ou du suivi des soins. Un intérêt qui baisse à 63% lorsqu'il s'agit de recevoir ces mêmes appels sur mobile.

Des limites au développement de la e-santé

Malgré l'intérêt que l'on porte à la e-santé, quelques barrières peuvent entraver son développement. La première étant l'intérêt du médecin puisque 85% des patients veulent garder la possibilité de parler en personne à leur médecin. Ensuite, un frein peut être la vie privée. Vie privée importante pour 46% des personnes participant à l'étude précisant qu'elles ne sont pas encore prêtes à voir leurs données de santé disponibles numériquement. Et, enfin, la méconnaissance. Car à la question de la mise à disposition, par leur médecin, d'informations ou de services en ligne - à savoir leurs factures à payer, des rappels électroniques ou des résultats de laboratoires, 35% des répondants ne savaient pas qu'ils en bénéficiaient.


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