Dave Paradi, un consultant canadien spécialisé en PowerPoint, effectue tous les ans une étude destinée à déterminer les facteurs d’ennui d’un PowerPoint.
En d’autres termes, il vous livre une recette implacable pour tuer l’attention de votre public, ce qui peut s’avérer fort utile si vous n’avez rien à dire.
Voyons un peu comment réduire l’activité cérébrale des malheureux qui vous écoutent au niveau de celui de nos amis lolcats ci-dessous.
L’étude de Dave Paradi, qui porte d’ailleurs bien son nom («The Annoying PowerPoint Survey»), liste les trucs les plus ennuyeux que vous puissiez faire avec votre PowerPoint et les classe par ordre de pénibilité :
- L’orateur qui lit ses slides : 74%
- Des longues phrases rédigées au lieu de bullet points : 51%
- Le texte trop petit : 48%
- Des slides illisibles à cause du choix des couleurs : 34%
- Des graphiques et des diagrammes trop complexes : 26%
Il est à se demander à quel moment les pouvoirs publics prendront enfin leurs responsabilités pour intégrer ces facteurs de pénibilité au calcul des cotisations retraites des cadres en marketing.
Dans un pamphlet visionnaire et désormais célèbre (que vous pouvez télécharger gratuitement), Rafi Haladjian déclare quant à lui que « si la religion est l’opium du peuple, PowerPoint est celui du cadre ». D’ailleurs, selon lui, PowerPoint est un véritable «outil d’anesthésie», ce qui ne sera certainement pas contredit par ici.
Allez, pour terminer en illustrant comme il se doit cette belle citation criante de vérité, je vous ai préparé un petit PowerPoint spécial (cliquez sur l’image pour l’aggrandir) :
En savoir (+)
Consultez le livre « Stop au PowerPoint ! Réapprenez à penser et à présenter ! » écrit par Nicolas Beretti (Dunod, 2012)
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