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Quelques réflexions au débotté

Publié le 08 juillet 2012 par Gezale
Mon billet consacré à la fusion entre la CASE et Seine-Bord a suscité une remarque de la part de François Loncle. Il considère que mon titre n'est pas adapté à la situation objective et que le préfet, notamment, joue le jeu à fond. « La position qu'il défend, précise-t-il, tient compte des contraintes inhérentes à l'histoire des deux communautés et des deux territoires. Il conserve le cap à savoir fusion au 1er janvier 2013. C'est si vrai que M. Bourdin, sénateur, a parlé d'un coup de force du préfet dont la volonté s'imposerait aux élus locaux. D'ici le 1er janvier de l'an prochain, les maires et les délégués ont le temps de se préparer. » Dont acte.
La Revue parlementaire (fondée en 1905)n'est pas exempte de coquilles ni de fautes d'orthographe à mon avis au-dessus de ce qui est admissible pour un texte imprimé et donc relu. Le sujet que je souhaite évoquer est ailleurs. Dans son numéro de juin, on y lit un long article consacré au rapport parlementaire des députés MM. Plagnol (UMP) et Loncle (PS) sur la situation au Sahel. Notre ami député de l'Eure s'implique beaucoup dans cette région d'Afrique bouleversée après la guerre en Libye et les printemps arabes. Des armes lourdes circulent partout, des rébellions se font jour, AQMI (Al Qaïda au Maghreb islamique) étend ses tentacules si bien que le ministère des Affaires étrangères a placé en zone rouge des milliers de km2 du Niger, du Mali, de la Mauritanie, privant ainsi ces pays d'activités touristiques souvent lucratives. Les Amis de Timia, par exemple, ne peuvent plus se rendre dans le village nigérien jumelé avec Louviers.
« Le ministère des affaires étrangères, souligne François Loncle, devrait plus se soucier de la situation économique de ces pays. Je ne sous estime pas le problème des otages mais il est marginal. Aujourd'hui, la tendance est d'ouvrir le parapluie même quand il ne pleut pas. »
La querelle « Martin-Jamet » rebondit au sein du conseil de la CASE. Le maire de Val-de-Reuil veut pouvoir conserver le contrôle sur l'avenir d'un terrain situé en centre-ville que la CASE veut acquérir. Les délégués ont passé une heure à écouter les arguments des uns et des autres et Norbert Ozeel, maire de Léry, désireux de jouer les médiateurs, s'est fait rabrouer sèchement par le président de la CASE trop occupé à interpeller Marc-Antoine Jamet sur son passé d'énarque.
Personne ne doit être honteux de son passé, ni M. Jamet, ni M. Martin. L'un a suivi des études longues, l'autre des études plus courtes. Le mérite des uns et des autres — surtout quand ils sont élus — se jauge à leur capacité à défendre l'intérêt général, à savoir écouter les oppositions, à savoir cultiver le compromis. Au-delà des choix partisans, seul prévaut la défense du bien commun. Utopie ?
Les habitants de la route de Pacy vont vivre, à partir de demain, quatre semaines de travaux. la ville de Louviers et le conseil général ont décidé de sécuriser cette voie de liaison fort empruntée entre Louviers et Pinterville. Mais les pilotes, toutes catégories confondues, abusent de la puissance de leur cylindrée et font courir des risques aux riverains et, surtout, aux enfants de l'école maternelle Jean Zay. Un plateau avec zone trente va être aménagé devant l'école et des chicanes implantées pour faciliter le stationnement tout en obligeant les conducteurs à rouler plus doucement. Question, que devient la proposition de Raymond Langlois d'interdire le tourne à gauche pour les usagers descendant la côte de Paris et désirant se rendre route de Pacy ?
Une remarque enfin. L'éditorial du maire paru dans la dernière livraison du bulletin municipal consacré une place importante aux actions de la CASE. La confusion des genres est inévitable. Quand des travaux sont réalisés, on ne sait plus très bien qui en est à l'origine : la ville ou la CASE ? Comme le maire est également président, il en vient à changer de casquette au gré des occasions. Je m'interroge tout de même : que vient faire la fusion entre Seine-Bord et Seine-Eure dans le journal municipal lovérien ? Quant au Pôle métropolitain créé entre la CASE et la CREA (communauté de Rouen) est-il l'outil de la future fusion de ces deux entités ?

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