Alors qu'on nous rebat les oreilles avec l'hygiène alimentaire et que nous sommes sans arrêt tancés sur nos excès de consommation de viande, la gente féminine n'en fait qu'à sa tête et continue son régime carné.
Ainsi, ces belles plantes, qui, ne trouvant dans le sol souvent pauvre des marais, tourbières ... les sels minéraux nécessaires à leur alimentation, sont devenues carnivores.
Pour attirer leurs proies (insectes, petits invertébrés, grenouilles, lézards et même parfois des petits mammifères), les redoutables chasseuses usent de pièges actifs ou passifs divers.
Ce sera, outre l’outre des Utriculaires, l’urne des Népenthès, les mâchoires des Dionées, les poils gluants des Droséras ...Quelle imagination a la nature, tout de même quand il s'agit de capture ...
Une fois piégé, la plante lâche ses enzymes qui vont lentement dissoudre et assimiler le corps étranger.
On trouve principalement ces voraces dans les pays tropicaux mais aussi, pour certaines, dans les Pyrénées.
On rencontre notamment la Grassette dans les milieux humides, aux abords des petits ruisseaux et la magnifique Droséra dans les tourbières.
Nous notons actuellement une concentration très forte de ces plantes dans le Gers où elles sont, elles aussi, élevées en plein air ...
Il se dit même que dans ce jardin extraordinaire, de temps en temps, on perd un touriste qui s'est aventuré trop prêt de ces plantes affriolantes ...
Mais voyez plutôt la beauté ensorceleuse de ces dames en cliquant sur la beauté fatale ...
Le Jardin Carnivore de Peyrusse-Massas (32)