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Les “chrétiens de gauche” : une gnose contemporaine

Par Tchekfou @Vivien_hoch

Les “chrétiens de gauche” : une gnose contemporaine

Dans leur colonne latérale, on y trouve rien de moins que le site du Front de gauche (sic.), radicalement anti-chrétien, voir cathophobe et révionniste. Je rappelle certains propos de Mélenchon qui affirme que Charles Martel aurait du laisser les arabes nous délivrer de l’obscurantisme de l’Eglise (pour imposer la douce charia) et que ce sont les musulmans qui ont bati les cathédrales.  On se demande donc à quelle « gauche » ils font référence… Cette largesse de vue est inquiétante à bien des égards, surtout quand elle en vient à couver des gens qui veulent notre mort. À ce que je sache, le Christ ne s’est pas lui-même cloué sur la Croix, et le suicide est interdit ?

René Pujol, vieux routier du groupe de presse Bayard (qui n’a plus grand chose de chrétien lui aussi, et qui semble être la “racine du mal”), ancien rédacteur en chef du magazine Pèlerin) lance la fronde dans un article mi-figue mi-raisin dont on ne comprends pas où il veut nous emmener : clairement contre l’Episcopat ? Pour un débat ? Un débat pour le débat, comme sait très bien le faire la gauche : une prise de parole qui tourne en rond sur elle-même. Le but n’est pas d’agir, mais de s’ « ouvrir » et de « discuter », à propos de ce que la gauche, justement, va faire passer – mariage gay, euthanasie, etc. et qu’il considère comme déjà acquis.

 Voir des chrétiens s’inféoder à ces promesses bassement temporelles, à ce messianisme bolchévique, qui ne propose de biens que temporels, c’est se retrouver comme les premiers chrétiens face aux gnoses qui se développaient : inquiets de voir tant de suffisance de quelques groupes à l’égard de l’autorité et du sens commun du peuple croyant. L’idéologie progressiste, déconstructrice et révionniste de la gauche n’est en fait que la nouvelle glose du siècle.

 Cela pose deux questions, qu’il faudra un jour ressaisir clairement : le statut de l’hérésie, et celui de la correction fraternelle. Charge à nous, « bons catholiques », soumis à l’autorité et au réel, de plancher là-dessus. Et de permettre le retour à un juste rappel de ce qu’est « être catholique » – un devenir théologal qui s’appui sur les bases saines et solides du réel. Et en contraposition refuser le nom de catholique à un être qui défend l’inverse.


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