Il n’y a rien de pire, en politique, que de camper irrévocablement sur des positions. Qui peut avoir la prétention de détenir la vérité ? Le pire serait de ne pas savoir écouter l’autre. La République des Blogs sert à échanger sur des sujets souvent arbitraires et, en cela, il rempli un rôle rare.
J’ai regretté des efforts d’organisation de PINO qui, in fine, n’aura permis que la réunion de 3 blogueurs authentiques de la vie politique locale et d'un cercle restreint de visiteurs.
Il est vrai qu’à droite le calendrier n’était pas favorable à la présence d’une forte délégation ; le récent député J.L. MOUDENC ayant choisi cette soirée pour remercier ces soutiens. Des indications fournies il semblerait que ce dernier a pu réunir ce soir là quelques 650 opportunistes (selon les syndicats) 80 (selon la police) excités d’en découdre face au maire dans le cadre des prochaines municipales.
Je tiens à mentionner le texto de Régis GODEC aimablement expédié pour présenter ses excuses à sa défection. Son message était clair. Au-delà du plaisir de nous retrouver il aurait souhaité nous parler des législatives ; une expérience que ce dernier aura vécu grandeur nature avec, pour mémoire, des résultats parfaitement honorables. J’ai la conviction que nous retrouverons bien vite cet élu dans de nouveaux défis. Sous des abords timides se cache un vrai combattant politique, organisé et pugnace.
J’ai regretté l’absence du communicant du maire François BRIANCON. Absorbé par un calendrier sportif foisonnant ce fidèle de nos réunions n’a pas trouvé le temps de prendre son bâton de pèlerin pour venir défendre le plan circulation. Sa présence revêt un caractère de missionnaire laïque face à PINO porte parole non officiel de l'opposition locale et l’aimable CATH (non moins critique). Ces derniers persistent à vivre la ville et ses travaux comme un calvaire et aiment à le faire savoir. Lassitude ? Vacance ? Trop plein ? Les élus PS semblent en lévitation…loin des réalités. Une situation qui ne saurait durer sans une prise de risque pour le futur.
Je terminerais en remerciant les témoins vigilants de nos bavardages. Ils se reconnaitront. Une attention toute particulière à l’une d’elle ; je connais son activisme au sein d’un partis qui ne sera jamais le mien et à travers cet engagement je persiste à m’interroger sur les ressorts qui poussent un(e) sympathisant(e) à devenir militant(e) en franchisant l’ultime étape du renoncement et de l'abnégation.
Mention spéciale pour Ph. David en visite de promotion pour son dernier ouvrage "De la rupture aux impostures" aux éditions du Bassin d'Arguins.