Continuons ce dialogue imaginaire sur les trous noirs entre nous trois PIERRE, SCRONGNEUGNEU et moi-même pour continuer d’essayer de préciser à quels genres d’astres on pourrait avoir affaire…….
PIERRE : « je crois avoir compris PAPY que ton collègue et toi-même , sans accepter totalement les calculs d’EINSTEIN-SCHWARZCHILD vous admettez l’idée d’un astre FINALEMENT très froid et à une température proche du zéro degré absolu ……Mais vous ne m’avez pas répondu sur l’essentiel :la phase de supernova se termine par un noyau central de composition variable ( si j’ai bien compris les divers types de trous noirs possibles ) ; alors si vous choisissez un candidat trou noir stellaire de quoi se compose t-il et quelle peut être sa densité puisque vous refusez l’hypothèse de la masse réduite à un seul point de l’espace ?
MOI : » je vais donner mon avis et ensuite SCRONGNEUGNEU donnera le sien ; si on prend le cas le plus simple (ni spin ni charges) on doit atteindre ,après la phase de « neutronisation du noyau », la densité de l’empilement maximal d’un solide constitué de sphères , toutes tangentes et formées exclusivement de neutrons. La seule énergie qui subsiste est celle due à l’agitation quantique ( Heisenberg) : c’est d’ailleurs pourquoi on ne peut pas atteindre 0° Kelvin …… Alors dans ces conditions ,on peut imaginer une sorte de noyau « matériel » pas si gigantesque , présentant un diamètre de quelques kilomètres pour une matière de quelques masses solaires ….la densité centrale dépassant les 3×10^15 gr/cm3 ….C’EST CELA UN CANDIDAT TROU NOIR ( Pr LA SOTA) OU UN PSEUDO TROU NOIR ( M . MISONY)
SCRONGNEUGNEU : « Certains cosmologistes sont allés beaucoup plus loin dans leurs prédictions .Dans le cas le plus simple ( pseudo-trou noir de SCHWARZCHILD ) et puisque les neutrons n’exercent plus entre eux que la seule interaction gravitationnelle , il deviendrait possible qu’ il se créé entre les neutrons une propriété de superfluidité ( comme celle d’un liquide dont plus rien ne relierait les atomes ) ….. et cela même a l’état aussi froid que 10 millionième de degré Kelvin .
MOI : « De plus , PIERRE dans la mesure où ce pseudo -trou noir s’est produit après un « lâchage » de la réaction nucléaire qui entretenait l’étoile, puis après un bombardement par l’arrivée des couches intermédiaires sur le noyau résiduel , on ne sait pas si la stabilité du neutron comme particule élémentaire reste assurée dans ce noyau dense et s’il n’est pas possible , comme pour les étoiles à neutrons , que le phénomène ne soit pas encore parfois bien plus compressif ….. et alors que ces sphères en empilements géants de neutrons n’éclatent comme des pastèques trop mures et en tas pour se casser encore plus en gros condensats de pions , mésons, kaons ou même quarks isolés !……
PIERRE : « On ne sait plus alors quelle sorte de matière constituerait le noyau d’un trou noir ?
MOI : » C’est exact ! Le pouvoir de l’imaginaire mathématique se limite à l’étude de quelques-unes de ses propriétés mais les conditions de sa formation nous font sortir de notre domaine de connaissances sur l’état de la matière ….