Chaque année c’est la même histoire qui recommence. Cette fois c’est un courreur français qui fait la une, Rémy Di Gregorio de l’équipe Cofidis. L’affaire est antérieur au Tour de France et porte sur la période où le coureur évoluait encore dans l’équipe kazakh Astana. Des écoutes téléphoniques ont permis de remonter le fil jusqu’à Di Gregorio.
La Direction du Tour de France et son équipe Cofidis se sont évidemment détachées de cette présomption de dopage (il n’est pas encore condamné : ndlr) et parlent d’un acte isolé. Di Gregorio risque une suspension, une lourde amende ainsi qu’un licenciement.
A l’heure actuelle, Rémy Di Gregorio est toujours en garde à vue à Marseille avec 3 autres prévenus, après les perquisitions dans sa chambre d’hôtel. Cette affaire fait resurgir les souvenirs de l’affaire Festina et du tristement célèbre épisode Richard Virenque.
Le Tour de France 2012 avait débuté avec l’affaire Lance Amstrong en toile de fond. Le septuple vainqueur de la Grande Boucle est poursuivi par l’agence américaine de lutte antidopage et les temoignage de ses anciens coéquipiers et de son entourage l’isole chaque jour un peu plus. Le recordman de victoires est dans le colimateur de la justice et il risque très gros : l’annulation de tous ses titres.
Plus qu’aucun sport, le Cyclisme est touché par les affaires de dopage. Malgré une volonté ferme de nettoyer le peloton des tricheurs, l’UCI ne parvient pas à empêcher les coureurs de recourir à des moyens non autorisés. Actes isolés ou véritable trafic organisé ? Quoiqu’il en soit le Cyclisme paie un lourd tribu dans la lutte antidopage et perd chaque année un peu plus de crédibilité …et surtout l’affection du public. Verra-t-on un jour un Tour de France sans dopage ?