Hier, Martin Bouygues avait envoyé une lettre aux parlementaires pour dénoncer l’accord Orange-Free qui, pour lui, engageait une spirale autodestructrice. Le fait est que Martin Bouygues voyait d’un très mauvais oeil le contrat d’itinérance entre les deux opérateurs, car selon le patron de Bouygues Télécom, Free n’avait pas les mêmes contraintes que ses concurrents.
Ce matin, au micro de RTL, Stéphane Richard, patron d’Orange, à répondu à Martin Bouygues, et semble comprendre ses demandes :
Je comprends tout à fait le raisonnement de Martin Bouygues sur la limite temporelle de l’itinérance. C’est vrai que l’itinérance, c’est un dispositif qui est nécessaire pour le début. Tant que le quatrième opérateur n’a pas déployé tout son réseau, il faut bien que quelqu’un assure l’itinérance. Aujourd’hui, c’est nous. Mais ça n’a pas vocation à rester éternel.
De plus, Free l’avait clairement fait savoir : il allait développer son réseau au fil des années. De toute manière, Free doit développer un réseau qui doit couvrir 75% de la population d’ici 2015 selon sa licence, et le contrat d’itinérance 3G n’est là que pour servir de tremplin au quatrième opérateur mobile. Dans ce cas, la lettre aux parlementaires de Martin Bouygues était-elle justifiée ?