Faux monnayeurs

Quand je pense que si je fabrique quelques coupures de fausse monnaie je prends perpète, alors que les banques centrales fabriquent des milliards à la pelle quand elle le désire. Bon ok, ce ne sont pas des billets.
Autrement dit, seulement la fabrication de la monnaie physique qui est proscrite, mais la virtuelle on peut en faire tant qu’on en veut, à condition de trouver preneur bien sûr. Car dans ce système, si les institutions mondiales génèrent de la fausse monnaie à volonté, au bout du compte, le tout petit contribuable paie en valeur bien réelle. Argent issue d’un travail productif, créateur de valeurs négociables.

N‘oublie jamais que :
1° L’état emprunte aux banques pour rembourser des emprunts précédents souscrits auprès de ces mêmes banques avec des intérêts supplémentaires (une sorte de cavalerie). Pour l’instant, les états ne remboursent que les intérêts, et encore…

2° L’état, c’est toi.
3° Le producteur de valeur réelle, c’est toi.
Pourtant en définitive, tu n’es rien. Et ça, tu n’es pas prêt de l’oublier.
Dans le cas contraire, on ne manquera pas de te le rappeler.

Comme le vide absorbe la matière, l’argent virtuel aspire l’argent réel.
Si les riches sont de plus en plus riche et les pauvres plus en plus pauvre, cela indique bien le sens du flux de l’argent physique. Le principe étant d’engendrer un mouvement constant, interdisant toute formalisation d’une balance équilibrée. Le vide ne peut l’impacter, et si le produit était réel, la balance serait saturée par les montants excessifs. Mais malheureusement pour les financiers ce mouvement n’est pas perpétuel et comme un cycliste qui arrête de pédaler en fin de course c’est la chute assurée, juste une question de temps. Et le temps, c’est de l’argent. “Au prorata temporis.”

Note : cet argent étant créé virtuellement la dette est ipso facto virtuelle, donc quoi de plus naturel que de la rembourser virtuellement.

De biquette à poulette : un prêt bancaire à 15% sur cinq ans…