Line of Duty // Mini-series. Part 3.
Petit à petit, cette plongée âpre dans la corruption policière anglaise devient de plus en plus intéressante. On était en droit d'attendre quelque chose de consistant et de bon, et ce troisième
épisode nous le livre. Evidemment, la première partie reste la meilleure. Mais je trouve que ce troisième épisode permet de faire monter d'un cran supplémentaire la qualité de la mini série. En
effet, petit à petit, on fait monter la pression d'un cran et cela devient de plus en plus captivant. Maintenant que chacun des personnages est à sa place, on ne peut qu'attendre les prochains
mouvements de chacun. Ce que j'ai particulièrement adoré c'est le moment où Arnott se retrouve chez Gates à parler avec la femme de ce dernier. C'était jouissif. Mine de rien, alors qu'Arnott
n'était pas grand chose dans le premier épisode, il est maintenant l'une des pièces maitresse de la série. Et son importance est largement démontrée dans le cliffangher de l'épisode informant
qu'il n'est pas l'homme de la situation.
Le prochain épisode risque donc d'être intéressant puisque Line of Duty fait de très belles promesses. Celle de mettre Arnott de côté et donc de laisser l'affaire qui se monte petit à petit
contre Gates, s'évaporer dans la nature. Le fait que la femme de Gates soit maintenant un peu plus suspicieuse permet aussi de faire monter la pression d'un cran. Tout s'écroule tel un château de
cartes autour de Gates. C'est très plaisant et la série s'amuse avec nous. Elle nous faire passer d'un genre à un autre (du drama familial au petit thriller psychologique qu'elle est la plupart
du temps sans aucun problème). Sans compter sur une réalisation au poil, Line of Duty parfait le tout avec un script de qualité (bien qu'imparfait) et grâce à la prestation de Lennie James (entre
autre). C'est un très bon acteur et il le prouve encore cette semaine alors qu'il doit gérer pas mal de choses : sa famille, sa maitresse, son boulot et Arnott qui tente de lui mettre la main
dessus. L'assassinat de la maitresse de Gates, Jackie, permet là aussi de tout de suite prendre le téléspectateur au tripes.
Note : 7.5/10. En bref, la série monte encore d'un grand.