Les twittos se racontent, se fritent, se rabibochent. Ils...

Les twittos se racontent, se fritent, se rabibochent. Ils exposent leurs bobos quotidiens, leurs joies et leurs chouineries. Dans le bus me conduisant à mon lieu de travail, une dame désigne un enfant dans sa poussette et m'interroge : "C'est à vous ?" La malheureuse. Sait-elle à quel point je médis à propos de la marmaille ? Dans le bus, le train, la rue. Mais souvent, c'est aux parents que j'en veux de céder au moindre caprice de leur progéniture ou d'avoir simplement baissé les bras. Je regretterais presque la disparition de SuperNanny, la Mary Poppins des années 2000 pour qui j'avais beaucoup de tendresse. Oui je tricote encore les clichés, manie les poncifs. Mais quand je vois le dindon qui fait office de mère à la gamine s'excitant bruyamment sur sa console de jeux. La maman racle sa gorge, mâche son chewing-gum bouche ouverte. Je ne m'étonne qu'à moitié que la fille imite la mère. Psychologie de bazar, certes. Mais un brin de vérité. Pépin le. Avant de mordre mes contemporains, enfants ou pas, je tourne sept fois ma langue dans ma bouche. Et trouve une excuse au plus détestable des comportements. L'adulte fait sa crise d'ado. ça lui passera. L'enfant fait comme il peut. Je troque donc mon rictus agacé contre un sourire (ADJECTIF). J'ai à mon tour été enfant et tête à claques. Puis adulte... et tête à claques. C'est une discussion autour d'une coupe de champagne avec l'amie anniversée Claire qui est à l'origine de ce billet de blog.