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Nous, c’est le Guti

Publié le 13 juillet 2012 par Foothese

Nous, c’est le Guti

Une tête de mule, un con, un enfoiré, un peu raciste, très bling bling, vachement chiant avec les arbitres mais quelle classe, quelle vision du jeu. Guti se retire et nous fait pleurer de nostalgie.

15 saisons au Real, des embrouilles, des passes merveilleuses, un comportement d’enfoiré et une propension à foutre la merde absolument grandiose : Guti a régalé.

Contraint de faire un essai à West Ham non concluant après avoir quitté la Turquie en novembre dernier, le gaucher raccroche. Il aura été un des artisans de la reconstruction du Real dans les années 2000 : 5 Liga, 3 ligues des champions, meilleur passeur du championnat en 2008, un monstre cette année là. Guti, c’est aussi l’histoire du changement dans le football.

Formé au club, numéro 9, Guti va devoir se plier à une concurrence monstrueuse et se recycler pour trouver des minutes au sein d’une équipe du Real où tous les joueurs d’attaque avaient le niveau d’un Ballon d’Or. Apprécié du public pour son caractère, ses coups de sang…et pour être espagnol, Guti est aussi un symbole de la difficulté des grands clubs à conserver une identité. Le Real aura su le faire avec Raul et Casillas mais Guti sera passé à la trappe.

Insipiration pour la nouvelle génération

Au-delà d’un palmarès auquel il faut avouer qu’il n’a pas toujours contribué pleinement en étant souvent sur le banc, Guti c’est l’art de la passe. La facilité espagnole d’un Iniesta 10 ans avant : l’envie permanente du beau geste, de l’ouverture impossible. Il aura donner des caviars pendant des années mais personne n’a aujourd’hui encore oublié ce bijou offert à Benzema à La Corogne. Guti pénètre, peut frapper face au gardien mais voit Benzema et d’une talonnade lui offre un cadeau sensationnel. Les yeux dans le dos.

Hasta luego petit con qui aura, surtout à cause de son caractère , raté une belle carrière avec la Roja. 14 sélections seulement pour un joueur de ce talent et avec des appuis comme Raul au sein de la sélection, c’est plus qu’étrange. S’il a permis d’inspirer Andres, il a déjà largement contribué à nous faire aimer le football.

Lech Makaay


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