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mes heures d'été

Publié le 15 juillet 2012 par Pjjp44
mes heures d'été
Le lendemain de la veille, comme si de rien n'était, il reprenait position sur son poste d'observation situé dans l'espace imparti à des repères géographiques immédiats,  mâtinés (et soirées également) des possibilités forcément limitées de son logiciel de vision dont les mises à jour n'étaient plus prises en compte depuis déjà...
 quelques saisons. Au loin, on pouvait toujours s'imaginer entendre le chant des possibles rythmant un quotidien de breizh bit dans une fausse torpeur océane attachée à des considérations portuaires- et couvert compris-.
Le dimanche avait encore le dos au mur et du pain sur la planche.Il faisait alors le beau, comme si en s'installant dans la durée, il aurait pu contrôler la ferveur des marées alors que, comme de coutume, il finirait toujours par se faire prendre la main dans le ressac...
Soudain un message d'alerte s'inscrivit en  caractères bien trempés dans une nouvelle fenêtre, là-haut à gauche du bureau:
"As-tu pris tes gouttes?"
Alors là, ru oses me poser pareille question!  Les gouttes je les ai assumées, considérées, endossées...aimées même parfois,
comme si elles résultaient d'un raisonnement supérieur dont je n'avais rien à faire qu'à me laisser porter, balader, balloter sur les flots d'en écriture;
Les gouttes, dans les yeux pour pleurer, sur les cheveux en bataille pour la meilleurs place en glissade au championnat himself du saut en longueur.
Les gouttes précieuses et finalement galvaudées au point d'en éponger maladroitement les débordements.
Les gouttes..
"Arrête.
 Tu te noies, encore et encore dans les mots et leurs associations, au risque permanent de te couper toujours et plus des rives de la compréhension"
Je sais et j'imagine aussi,
 mais quelle différence
avec les bien bordés de la communication.
Il restera toujours, que tu le veuilles ou non,
l' ambiguïté certaine des sens dérobés
et la lucidité terrible
d'une solitude qui me,
te,
vous,
nous...
 submerge.
mes heures d'été
Collé au mur. Un matin, toujours un matin, où la couleur n'imprègne jamais l'image d'après.
Murmure, par peur des balles perdues, avant même d'avoir existées  dans l'imagination fertile et monstrueuse de l'humain en bonne santé. Colin- maillard Cache-cache. Cache sexe. Tout est jeu sauf quand tu fais  cochonnet.
Même pas drôle.

Anabase- les trains par pat114000
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