[Série du Lundi] Avatar : The Legend Of Korra !

La série du Lundi revient ! Et cette semaine, on va vous parler de la série animée de Nickelodeon :

THE LEGEND OF KORRA

Cette série est la suite d’ Avatar : Le dernier maître de l’air dont vous avez parlé The Whale dans un précédent article.

Nom: The Legend of Korra

Créateurs: Micheal Dante DiMartino, Bryan Konietzko.

Saisons: 1

Résumé:

Un avatar est celui qui maîtrise les 4 éléments des 4 nations qui parcourent le monde : L’eau, La terre, Le feu, et l’air. Voici l’introduction de la première série :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Comme cité dans la vidéo, l’avatar est un être qui va restaurer l’équilibre et la paix dans le monde, une sorte d’ambassadeur super puissant ! Il faut dire que l’animé de Nickelodeon avait beaucoup impressionné par le ton et la qualité du scénario, rendant possible la conversion en oeuvre cinématographique mais cela fut l’un des projets les plus nuls et frustrants pour la communauté de fans de la série… On remercira Mr. Knight Chamalan !

Mais celà n’a pas empêché Nickelodeon de croire en la série animée et de commander 2 nouvelles saisons.

Le Nickelodeon Animation Studios nous présente donc une suite du dernier maître de l’air qui se passe 70 ans après la bataille finale d’Aang contre le seigneur du Feu. Et tout cela en version HD avec une qualité d’image très aboutie.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Tout commencement a une fin, et lorsque la vie d’un avatar prend fin naturellement, un autre nait, et le cycle des avatars continue dans une autre nation. Précédemment la Nation de l’Air, et maintenant la Nation de l’Eau va connaitre son avatar.

Une petit fille au tempérament déjà bien trempé est trouvée par le groupe du Lotus qui est chargé d’aider l’avatar dans son éducation, son rôle, et dans la maîtrise des 4 éléments. Nous voici donc avec la petite Korra, qui sait très bien se présenter :

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’histoire commence donc par la présentation de Korra. Et par rapport à Aang qui était le dernier Avatar, elle maîtrise dès le plus jeune âge 3 éléments, le feu, la terre et l’air.

Introduction :

On la retrouve donc à l’adolescence, maîtrisant ces 3 éléments avec force et vigueur ! Katara qui est maintenant une personne âgée est là pour l’encadrer et la guider. Son fils, Tenzin, l’un des 3 enfants de Aang et Katara vient pour apprendre la maîtrise de l’air à Korra.

Katara est une grand mère !

Une affaire urgente oblige Tenzin à interrompre l’entrainement de Korra pour rejoindre Républic City pour gérer les problèmes auxquels la ville fait face.

Poussée par l’envie de découvrir la ville, Korra fuit ses obligations pour y aller malgré les avertissements de Tenzin. Cet acte nous permet donc de découvrir républic City. Voici  d’ailleurs une vidéo créée par les fans pour nous montrer République city et les autres décors de la série.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Dans la ville, Korra découvre vite que deux clans se font face, entre les personnes pouvant utiliser les éléments et les personnes normaux qui se sentent menacées par les « Benders ».

L’intrigue tourne donc autour de ce problème et de certains extrémistes des deux cotés qui accentuent leur pouvoir dans la ville.

Critique de Lionk : 

Étant un Fan absolu d’Avatar « The Last Airbender« , j’ai été impatient et heureux de voir la suite. L’introduction de Korra se fait agréablement et on est heureux de retrouver Katara même âgée.

Je ne vais pas vous embêter plus longtemps car juste en-dessous, la critique de Whale vaut vraiment le détour !

Juste une chose, faites partager cette série car au delà d’un simple dessin animé ou animation, elle vaut le détour de part le ton de l’histoire et la qualité des personnages plongés dans un monde à la mythologie vaste.

Mention Spécial : Merci au créateur pour Meelo ! Il m’a bien fait rire !

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Critique de The Whale : 

Après des années d’attente fébrile, la voila enfin : une nouvelle série Avatar. Que dire du cru 2012? Qu’il est bon certes, mais qu’il laisse un arrière goût de trop peu.

Ce qui frappe d’abord à l’ouverture du fichier fraîchement téléchargé (sur iTunes, bande de coquins) c’est la beauté graphique de la série. Balancer ça à des mioches, c’est un peu filer du caviar sur lit de perles a des cochons. Le dessin est magnifique et on sent un vrai travail de recherche esthétique. Les créateurs réussissent a esquisser un monde à la fois familier grâce a des références fortes (la Ford, l’attaque de Pearl Harbor…) et pourtant mystérieux et magique. La transition entre le monde d’Aang et celui de Korra se fait naturellement ; la technologie avait commencée à poindre son nez dans la dernière série, il était logique qu’elle continue à se développer. Le fait que l’univers d’Avatar ne soit pas figé dans le temps comme la plupart des mondes fantasy ne fait qu’ajouter au réalisme. Le tout est accompagné d’une musique pas piquée des hannetons, qui vaudrait presque — j’ai bien dit presque — celle d’un Miyazaki.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

L’idée de l’intrigue est bien trouvée. L’aventure d’Aang était finalement classique, une gentille bande d’aventuriers contre un méchant maître du Feu. Ici, la tension est plus subtile, plus fondamentale, et on se prend à avoir des arguments pour les deux camps. Comment maintenir l’égalité et l’harmonie dans une société où certains individus naissent avec des pouvoirs de dingues qui leur donnent une classe folle? Comment être certains que les benders n’abusent pas de leurs dons? C’était un conflit qui ne pouvait pas ne pas éclater, et qui met en valeur le coeur du rôle de l’Avatar : non pas buter des méchants mais s’assurer de l’équilibre de l’univers, et entendre toutes les voix. Ca change d’Albator.

L’équilibre de l’univers, « inter-peace »

Comme pour Aang, le voyage de Korra est avant tout initiatique et on retrouve beaucoup des mêmes notions : l’importance de l’amitié et de la loyauté, que les relations humaines, c’est compliqué, que la politique aussi, une certaine tendance pour les pères à avoir de gros problèmes psychologiques et à les transmettre à leurs gamins. Je ne sais pas qui était le papa du créateur de la série, mais j’ai pas envie de le rencontrer.

Les personnages ne sont plus des enfants mais des adolescents, et cela introduit certains phénomènes hormonaux, j’ai nommé l’amouuuur et une bonne grosse attitude de tête à claques parfois. Ca a son charme — ou pas, mais il faillait bien s’adapter au public d’Aang — les 8-12 ans, je le rappelle — même pas honte — qui a grandi.

Tu voudrais sortir avec moi Korra ? Je t’invite au Mc Do !

Le gros point noir c’est la sensation de coitus interrompus qui demeure à la fin du saison finale. Il y avait dans ce premier livre énormément d’idées, de mystères : la mise en place se fait lentement, on nous laisse le temps de découvrir le monde, la tension commence à nous étreindre, prend en puissance, titille les nerfs…. Et paf. Ça se résout en deux coups de cuillère a pot, en n’ayant même pas la politesse élémentaire de répondre à toutes les questions, voire en se barrant avec les draps ni vu ni connu. L’histoire était beaucoup trop dense pour une petite dizaine d’épisodes, et ça laisse le goût amer d’une série qui aurait pu être géniale, et qui n’est finalement que pas mal. A voir ce que la deuxième saison propose (j’ai bon espoir) !

Qu’est-il arrivé à Aang pendant toutes ces années ? Peut-être dans la SAISON 2 ?

Pour tout dire je continuerai certainement à regarder la franchise Avatar coûte que coûte, limite par acte citoyen. Les valeurs exprimées me semblent importantes, peut être même plus dans Korra que dans the Last Airbender. Combien de séries (animes ou non) connaissez-vous dont le personnage principal n’est pas blanc(he), mais mat de peau comme Korra? (Cliquez ici pour lire un article d’un site à ce sujet :   Lien 1    Lien 2   )

Combien sont destinées à un public mixte et ont le courage d’avoir une tête d’affiche de sexe féminin ? Mieux encore, Korra est une fille à la peau sombre et tout le monde n’en a, absolument, mais alors complètement, rien a cirer. Le monde d’Avatar est un des plus égalitaires qu’il m’ait été donné de voir à l’écran, peut être moins au niveau de la couleur, mais définitivement au niveau homme-femme : méchants, gentils, Avatars, personnages principaux, secondaires, toile de fond, on est presque toujours sur du 50/50, sans que cela ne fasse même pas l’ombre d’une vaguelinette. Tous les personnages ont accès à l’ensemble du registre des émotions humaines qu’elles soient connotées masculines – le cote bourrin de Korra- ou féminines – son empathie, sa compassion.

Surtout, les créateurs ne se sont pas sentis obligés de changer l’histoire pour accommoder le fait que le héros soit une héroïne (pari gagné les gars, le public a suivi!). Ils ont évité les bonnes grosses ficelles, au hasard « je suis un garçon manqué, mais en fait, je suis une fille, au fond », « je suis une fille et j’ai des problèmes de fille aka j’aime le shopping/je dois me battre contre les conventions sociales sexistes/j’ai pas de temps pour ma vie sentimentale mais je passe mon temps a en parler/ooooh je suis si inquiète pour les gens que j’aime », sans oublier le fameux « je suis une fille et je suis sexy, hihi, regarde mon string de guerre ». Même en 2012, c’est assez rare dans les animés, voire les séries en général, pour avoir le triste mérite d’être souligné.

En bref, chopez un gamin, fichez le devant Korra, vous ferez une bonne action ET un heureux. Et regardez discretos avec lui. On ne dira rien, promis.