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Les jours où j'ai voulu tuer mon boss

Publié le 16 juillet 2012 par Absolutlyfabulous
Les jours où j'ai voulu tuer mon boss

La question est vague. En effet, plusieurs sortes de patrons sont en concurrence. Les cinq plus connus sont :

Participatif : Fait participer ses collaborateurs dans la vie de l’entreprise

Exécutif : Prend ses propres décisions, bonnes ou mauvaises

Paternaliste : Dit « oui c’est bien » et prend des sanctions dans le cas contraire

Autoritaire : Tu fermes ta g*eule et tu le fais.

Consultatif : Fait genre être avide de conseil, mais n’en tient pas compte

Cependant, on sera toutes et tous d’accord sur le fait que non, jamais Ô grand jamais (ou tu as vachement de la chance), ton patron ne te convient jamais, et tu ne sais jamais quelle attitude adopter face à lui. T’essayes de voir ses bons côtés parfois, mais surtout, combien de fois tu l’as détesté…

- Toute la boîte le tutoie, mais tu persévères à le vouvoyer car tu es complètement flippé à l’idée de te retrouver seule avec lui.

- Tu meugles comme une vache en rut car tu es persuadée qu’il te persécute. Oui, il dit gentiment bonjour à tout le monde accompagné d’un « ça va » plein d’attention, alors que toi, oui toi, tu as juste le droit à une bise.

- Non tu ne rêves pas, les mots « c’est bien, tu as fait du bon boulot » ne font pas partie de son vocabulaire.

- Untel peut se permettre d’arriver à 10h30 tandis que toi, si tu as le malheur d’arriver à 9h05, tu auras droit au fracassant : « tu rattraperas ce soir ».

- Le pécore qui se permet d’ajouter l’équivalent de ton salaire en note de frais sans justification sans que tu ne puisses émettre un seul  commentaire sous peine de te voir refuser le remboursement de tes 50% de carte Navigo.

- On pourra également parler de la feignasse qui, comme par enchantement, a reçu l’honneur d’avoir son propre bureau, mais non, on va se contenter de fermer gentiment notre clapet, et rejoindre notre emplacement dans l’open-space qui chlingue le café bon marché et les makis saumon.

Savoir s’adapter, devenir transparence et discrétion sans pour autant te laisser marcher dessus, est un art dans le monde du travail qui n’est pas donné à tout le monde. En effet, nous avons tendance à faire tout bien, tout mieux, en espérant enfin un minimum de reconnaissance, qui ne vient malheureusement jamais.

Adopter une attitude techniquement correcte sur son lieu de travail, éviter tout propos remettant en cause le bon vouloir de la société, ne pas se mêler de ce qui ne nous regarde pas, et – Oh put*ain il nous enlève la Nespresso ! Noooooooooooooooooooon !


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