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Volkswagen Beetle Turbo 2013 : l’œstrogène fait place à la testostérone !

Publié le 16 juillet 2012 par Critiqueauto

Plus longue de 188 millimètres, plus large de 84, plus basse et plus puissante, la nouvelle Beetle a troqué ses gènes féminins pour une dose de testostérone non négligeable. En effet, la Beetle (tiens elle a perdu le New de New Beetle !) profite d’une mécanique turbocompressée qui autorise des performances passablement plus intéressantes que l’ex-New Beetle.

Motorisations

Le modèle de base de la Beetle est mû, comme c’est le cas de la Golf, de la Jetta et de sa devancière d’ailleurs, par un moteur à 5 cylindres de 2,5 litres qui développe une puissance tout à fait raisonnable de 170 chevaux et produit un couple de 177 livres-pieds. Grâce à cette motorisation, elle est en mesure de boucler le 0 à 100 km/h en un peu plus de 8 secondes. Pour ce qui est de la Beetle Turbo, elle profite d’un moteur à 4 cylindres turbocompressé d’une cylindrée de 2 litres qui génère, lui, 200 chevaux et produit un couple sensiblement plus élevé de 207 livres-pieds à un régime aussi bas que 1 700 tours par minute. Cette mécanique permettra à la Beetle Turbo de boucler le 0 à 100 km/h en un peu moins de 7 secondes.

Ainsi motorisée, la Beetle Turbo 2013 affiche une consommation de carburant qui oscille entre 7,8 et 11,2 litres aux 100 kilomètres. Le consommateur aura le choix entre une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports offerte de série et une automatique DSG à 6 rapports également, offerte en option. La boîte manuelle est très agréable à manœuvrer grâce à son embrayage qui offre très peu de résistance. Pour ce qui est de la direction, elle répond bien à la moindre sollicitation. La voiture comporte aussi des freins à disque ventilé à l’avant et à disque plein à l’arrière.

Une suspension améliorée

La Beetle Turbo présente une tenue de route sensiblement plus intéressante que sa devancière. En effet, on a amélioré les barres antiroulis et revu tous les réglages de suspension. De fait, la Beetle Turbo profite d’une suspension qui s’apparente beaucoup à celle de la GTI. Elle est capable d’enfiler les courbes successives avec un aplomb hors de l’ordinaire. De plus, le constructeur germanique a doté la Turbo d’un différentiel antiglissement et d’un système de contrôle du dérapage. Cela signifie que le système autorise les freins à intervenir d’un côté ou de l’autre dans une courbe négociée à vive allure.

Un habitacle au goût du jour

Quand on pénètre à l’intérieur d’une Beetle Turbo, la première chose qui nous frappe, c’est que le petit vase qui permettait à madame d’agrémenter sa voiture avec des fleurs a cédé la place à un compartiment qui permet à monsieur (ou à madame, c’est selon) de déposer son sans-fil ou son iPod. Ensuite, on remarque le volant gainé de cuir qui comprend les commandes de la radio, de la connectivité Bluetooth et du système d’information de Volkswagen. De plus, à l’intérieur, on retrouve des appliques de métal brossé et de fibre de carbone. Les sièges, quoi qu’un peu étroits, offre un bon maintien. La Beetle Turbo offre de la place pour quatre adultes et propose un coffre quand même intéressant. Une voiture à essayer !

Par Richard Roch


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