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Sites de rencontre : Arnaque à 70 ans

Publié le 18 juillet 2012 par Nuage1962

Pourquoi ne pas revenir aux bonnes vieilles méthodes de rencontre .. en dehors d’internet … Il y’a tellement de gens qui se font prendre a ce jeu et y perdent beaucoup .. Cela ne vaut pas le coup de perdre son temps et son argent sur des sites de rencontre
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Sites de rencontre : Arnaquée à 70 ans

Arnaquée à 70 ans

Crédit photo : Journal de Montréal

La Lavalloise, qui refuse de s’identifier, s’est fait arnaquer sur ce site Web par «un beau Français de 65 ans.»

Par Stéphan Dussault | Journal de Montréal

Il n’y a pas d’âge pour trouver l’âme sœur. Et pas d’âge pour se faire enfirouaper. Une Lavalloise de 70 ans vient de l’apprendre à ses dépens après qu’un Français peu scrupuleux lui ait soutiré 8000 $.

D’entrée de jeu, la pimpante septuagénaire, que nous rencontrons dans son logement de Laval, exige l’anonymat, personne n’étant au courant de sa mésaventure.

Un phénomène nouveau

«Ces arnaques n’existaient pas il y a 10 ans quand je me suis inscrite sur un site de rencontre.»

Mais depuis un an, la dame a dû parer une dizaine de tentatives de fraudes.

 «Aussitôt qu’ils me parlent d’un transfert par Western Union, je les bloque.»

Un autre avait une drôle de façon de s’exprimer.

«Il se disait Québécois, mais il écrivait comme un Français. Lui aussi je l’ai bloqué.»

Le dernier en lice, un bel homme Français avec qui elle correspond depuis cinq mois lui a proposé de déposer 8 000$ dans un compte bancaire. Il avait besoin de ce montant pour prouver qu’il a les moyens de vivre un certain temps au Québec.

«Ma banque a même exigé qu’il fournisse son adresse postale avant d’effectuer le transfert. Je me pensais en sécurité.»

Malheureusement, la GRC lui a répondu récemment qu’elle ne devait pas espérer revoir son argent.

«Ça serait long et coûteux, alors je tire un trait en espérant que mon témoignage va en aider d’autres à éviter ce type d’arnaque.»

Séquelles importantes

En plus de s’être fait vider leur compte en banque, ces victimes ont un deuil à faire.

«Ce stratagème a mené plusieurs victimes à considérer le suicide après avoir perdu toutes leurs économies, et après avoir été complètement démoli sur le plan émotif», soutient la GRC dans un bulletin publié en février 2012.

«Dans les mois qui ont suivi, j’ai fait une dépression, dit Marie (non fictif). Je voulais l’étrangler.»

Pour Richard Périard, ce fut l’effet inverse.

«J’étais en dépression après une longue relation. La rencontre de personnes sur le Web m’a changé les idées. Ça m’a coûté 3 500 $, c’est vrai, mais c’est pas si cher pour une thérapie.»

http://tvanouvelles.ca



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