La religiosité n’a pas abandonné notre pays. Mais c’est une religiosité artificielle, et de substitution qui prend place, de fait et mal gré. Artificielle, parce qu’on voit bien qu’elle est orchestrée par le pouvoir socialiste pour des raisons electoralistes et idéologiques : celle-là même qui organise la destruction de l’histoire et des valeurs chrétiennes pour lui substituer son progressisme humanisto-libertarien où chacun vit côte-à-côte sans véritable liant culturel commun.
Un point sur nous, chrétiens, face à la pratique du ramadan en France. Il est évidemment beaucoup plus pratiquée que ne peuvent l’être le carême ou le jeûne du Vendredi saint. Ce qui nous renvoit, comme par image, à notre non-pratique cultuelle. L’Eglise catholique, pourrie en interne par le subjectivisme arbitraire que croient posséder quelques uns de ses disciples, qui veulent démocratiser les dogmes pour imposer leur vision du monde ultra-progressiste et nihiliste, ou par une pratique librement choisie, totalement indépendante des requisits longuement soupesés par les plus grands intellectuels de l’humanité depuis 2000 ans, en totale fidélité aux mystères révélés.
La pratique religieuse catholique (confession, carême, pénitences, etc.) est ringarde, même pour beaucoup de catholiques, qui placent leur orgueil en eux-même et dans leur minable subjectivité ; a contrario, qu’est-ce qu’il est extraordinaire de voir ces fidèles musulmans respecter leurs rites – même si, ne nous le cachons pas, il est pour beaucoup une manière d’identification et de protestation socio-culturelle face à l’occident, en son sein.
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