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THE CONTRA WEEK – Présentation

Publié le 23 juillet 2012 par Thebeancocktail @thebeancocktail

THE CONTRA WEEK – Présentation

Les origines de la série remontent à 1987 avec le premier Contra sorti sur borne d’arcade. Si le nom de Contra ne vous dit rien, peut être que Probotector ou Super Probotector vous parle plus ? En effet, le jeu a rapidement été adapté pour console de salon et a subi quelques modifications en plus du changement de nom pour les releases Européennes. Les personnages principaux ont été remplacés par des robots pour diminuer l’impression de violence et la série a donc été renommée Probotector. Cela était dû à la législation allemande très restrictive sur la violence dans les jeux vidéo…

Pour la petite histoire, le nom original de Contra a une origine historique qui dépasse les frontières du Japon. Lorsque le jeu était en développement et que Konami recherchait un titre, un scandale a éclaté aux États-Unis concernant des ventes d’armes illégales à l’Iran, qui ont par la suite servi à financer les Contras, un mouvement contre-révolutionnaire qui luttait contre le gouvernement Sandiniste au Nicaragua. Je ne vais pas vous faire un cours d’histoire donc si ça vous intéresse cliquez sur le lien ! Ces évènements faisant l’actualité le nom a séduit chez Konami et bam ! Ca fait des chocapics.

Revenons à nos moutons. Il s’agit donc d’une série de shoot ‘em up dans le style run n’ gun. En gros, le principe c’est de tuer tout le monde en contrôlant un personnage, en général à pied, dans des niveaux à défilement horizontal.

THE CONTRA WEEK – Présentation
Vous incarnez Bill « Mad Dog » Rizer et/ou Lance « Scorpion » Bean, deux mercenaires armés jusqu’aux dents qui doivent sauver la planète d’une invasion extra-terrestre. Effectivement, l’histoire n’est pas bien compliquée, de toute façon vous vous en foutez, tout ce qui bouge à l’écran et qui n’est pas votre personnage est voué à être gentiment dézingué. Le premier opus se passe en 2633, et, futur oblige, on a droit à toute une tripoté d’armes qui vont bien. On retrouvera en général les mêmes dans les différents opus avec parfois de légères modifications mais pour l’essentiel ce sera de la bonne mitrailleuse des familles, du lance-roquettes avec ou sans tête chercheuse, lance flamme ou l’inévitable mitrailleuse qui tire dans plusieurs directions pour ratisser large.

Ce qui a fait la réussite de la série, en plus d’un gameplay nerveux et bien fignolé, c’est d’une part son niveau de difficulté et d’autre part son mode multi-joueurs. La plupart des épisodes, bien que disposant de plusieurs niveaux de difficultés, sont vraiment destinés à être maitrisés en mode hardcore. L’édition Super NES n’aura pas le même boss de fin ou encore sur DS vous ne pourrez carrément pas accéder au dernier niveau dans le mode le plus facile ! Le challenge proposé est alors assez conséquent et demandera de l’entrainement et de la maitrise. Heureusement, vous pourrez faire appel à un ami car le mode deux joueurs vous permettra d’avancer ensemble contre les ennemis, et c’est pour le moins assez jouissif. On en reparlera dans les tests détaillés.

Je vais terminer avec quelques-unes des nombreuses références que contient la série. On a vu l’origine du nom, mais les personnages et certains ennemis sont aussi  issus d’un autre média. Le personnage de Bill Razer est en fait directement inspiré d’Arnold Schwarzenegger dans les films Commando ou Predator et comme une image vaut mieux qu’un long discours, je vous laisse admirer la comparaison ! Lance Bean, quant à lui, est inspiré de l’autre gros bras d’Hollywood de l’époque, à savoir Sylvester Stallone dans Rambo. On peut également retrouver dans la série des ennemis directement sortis de Alien ou un boss reprenant exactement le design de Terminator. Les noms des personnages viennent aussi de Alien : les acteurs du second volet (Aliens sorti en 1986) sont, mis à part Sigourney Weaver : Michael Biehn , Paul Reiser, Lance Henriksen ou Bill Paxton. On retrouve bien Bill Paxton + Paul Reiser = Bill Reiser et Lance Henriksen + Michael Biehn = Lance Biehn réorthographiés pour l’occasion Bill Rizer et Lance Bean. True story !

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Konami n’a donc pas hésité à rechercher l’inspiration dans plusieurs domaines, probablement pour rapprocher le design de la série Contra à des blockbusters américains et lui donner ainsi une dimension cinématographique. C’est d’ailleurs une tendance qui, depuis, n’a cessé de prendre de l’ampleur ; il n’y a qu’à voir les dernières superproductions comme Call of Duty ou alors Metal Gear en restant chez Konami.

La suite mardi…

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