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Harkis, 1ère question écrite à l’Assemblée nationale relative aux harkis !

Publié le 25 juillet 2012 par Harki45

assembl--e-nationale.jpg Harkis, 1ère question écrite à l’Assemblée nationale relative aux harkis !

Bonjour,

On notera, parmi les députés nouvellement nommés de la 14ème législature :

Que Mme Geneviève Levy ( Union pour un Mouvement Populaire - Var ), a posé la première question écrite à l’Assemble nationale relative au drame vécu par les harkis ; elle a interpellé, le 27 juillet 2012, à l’Assemblée nationale, le ministre délégué auprès du ministre de la défense, M. Kader Arif, chargé des anciens combattants, sur la situation des harkis et de leur famille et a rappelé l’engagement du Président de la République sur la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des harkis en 1962.

Bravo à Mme Geneviève Levy.

Au-delà de cette reconnaissance tant espérée et tant attendue par l'ensemble de la communauté, que M. Nicolas Sarkozy a refusé d'accomplir au début de son mandat, M. François Hollande a affirmé son intention d'assurer aux harkis et à leurs descendants la reconnaissance de la République.Cela doit passer, selon lui, par l'attention portée à la réussite des enfants et petits-enfants de harkis et plus particulièrement une solidarité renforcée.

Pour cela, une réforme de la mission interministérielle aux rapatriés et du Haut Conseil aux Rapatriés doit être engagé dès sa prise de fonctions.

Alors que le monde combattants a déjà trouvé 41 questions lors de la 14éme législature seulement 1 question concerne les harkis.

On peut constater que des associations sont très actives pour interpeller les parlementaires, en l'occurrence L'ARAC et la FNACA. Voici, ci-après 2 extraits des questions posées :

Question N° : 1380 de Mme Sandrine Mazetier ( Socialiste, républicain et citoyen - Paris )

Mme Sandrine Mazetier attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants, sur la politique mémorielle du Gouvernement. De nombreux anciens combattants, mais aussi des élus, commémorent chaque année le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu au lendemain des accords d'Évian qui marquèrent la fin officielle des combats en Algérie. Dans le 12e arrondissement de Paris, une place porte ainsi le nom de « 19 mars 1962 » et les élus participent annuellement aux commémorations organisées à cette occasion avec la FNACA. Elle considère qu'il convient aujourd'hui d'instaurer le 19 mars comme une journée nationale de commémoration du cessez-le-feu en Algérie. Aussi voudrait-elle connaître sa position sur le sujet.

Question N° : 53 de M. Jean-Jacques Candelier ( Gauche démocrate et républicaine - Nord )

...L'ARAC exige le maintien et la célébration de toutes les dates commémoratives historiques. Elle demande qu'une journée nationale de mémoire soit consacrée le 27 mai de chaque année au souvenir de la résistance antinazie à travers les actions du Conseil national de la résistance et de son programme. Enfin le 19 mars de chaque année doit demeurer la date de célébration officielle du cessez-le-feu en Algérie qui permit de mettre fin à la guerre et de rendre hommage à toutes ses victimes. Il lui demande s'il compte se saisir de ces justes revendications.

Nous rappelons notre volonté de ne pas célébrer officiellement le 19 mars 1962 ! Cette date n'a pas marqué la fin de la guerre d'Algérie, mais plutôt le début des massacres et de toutes les exactions possibles.

Alors, Mesdames, Messieurs, n'hésitez pas à interpeller vos parlementaires...


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