El miracolo : une bouffée de réseau. De la connexion, et c'est de la bonne. L'été, je tends à me la jouer un peu à la Thierry Crouzet. Je prends l'habitude de me déconnecter (enfin, pas complètement, j'ai encore mon smartphone, mais avec une couverture tellement pourrie que c'est tout comme...). Petite exception, je profite d'un routeur ouvert.
Du fait de ma déconnexion partielle, je reprends mes habitudes d'antan, c'est à dire un investissement conséquent dans la presse quotidienne et hebdomadaire.
Pour moi, cela ne fait plus de doute : Internet, l'habitude de lire de la mauvaise information mal orthographiée de surcroît ont tué la presse écrite.
On se rend bien sûr sur les sites des dits quotidiens, mais on sait très bien que la presse en ligne n'est pas rentable. De ce fait, les groupes de presse licencient à tour de bras les journalistes ; puis ce sont des stagiaires qui prennent leur place, et, enfin, des "chroniqueurs" : sortes de choses qui ont pris le melon et qui écrivent de longue date sur des blogues ou ailleurs. On peut avoir pire avec le journal citoyen : une mouche peut piquer n'importe quel péquin et ce dernier se décréter expert ès andouillerie pour écrire sur n'importe quel sujet ( comme je le fais, quoi... :-) ).
Entre les complotistes, les creux et les touffus, je ne parle pas des disorthographiques de toutes sortes, nous voilà bien servis.
Et petit à petit, ce sont les analyses de fond qui se font la malle parce qu'il n'y a plus personne pour les faire. C'est tout juste si la presse-papier a encore les moyens de se payer des correcteurs. Sur le web, c'est un traitement de texte qui fait le boulot d'où les poutres qui nous blessent les yeux.