L’écriture est un outil vraiment puissant. L’art de jongler avec les mots afin de jouer sur l’intellect et l’émotionel est quelque chose d’unique et particulier. Cette particularité prend tout son sens avec ces grands auteur(e)s qui réussissent indubitablement à matérialiser leurs pensées et donner à chaque ressentiment son essence parfaite.
C’est d’ailleurs pour cela que la lecture est surement le meilleur moyen de voyager et comprendre véritablement l’idée confinée au plus profond de l’esprit d’une personne. A partir de là, un monde s’ouvre. Un monde riche de diversité de pensées, de points de vues sans différence de couleurs ou de types, juste des idées par milliers. Car au fond ce qui nous intérresse n’est pas de connaitre le physique de l’auteur mais ce qu’il veut nous faire partager.
La lecture est un moyen de connaissance sans fin et le rappel de nos erreurs. Au delà d’une superficialité imposée, elle permet de se libérer. Au delà d’un interrêt personnel, elle permet de partager. C’est surement ça qui nous manque le plus actuellement, le partage. Je ne parle pas de cet échange éphémère qui nous ronge actuellement, celui qui se fait sans réelle reflexion. Ce même échange qui accentue l’individualisme et la primauté de la personne sur ce qu’elle vie et non sur ce qu’elle est. Celui qui joue sur l’envie et la jalousie, non je ne parle pas de ça.
Je parle de cet échange d’expériences afin d’aider l’autre. Celui que nous évite les erreurs et qui nous rend meilleur. Un partage équitable qui nous fait connaitre l’autre en oubliant les appriories et qui s’attache sur nos ressemblances afin de travailler sur nos désaccords. Loin d’un humanisme aveugle et utopique, il s’agit ici d’une réflexion rationnelle. La nécessité d’un réveil commun est primordial pour que le vivre ensemble se fasse correctement. Un réveil de conscience dans l’acceptation et le dialogue, la lecture, l’écriture et surtout le partage.
« L’homme a par nature besoin de l’aide des autres pour acquérir ses vertus. » Averroès (1126-1198).