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Gerer le stress au bureau

Publié le 24 mars 2008 par Ia076

Aujourd’hiu, je me suis tiré les tarots pour voir quelles seraient mes perspectives à court terme, et pour trouver des éléments qui me permettraient enfin d’affronter la réalité et de me décider à commencer mon auto-formation sur le thème:

“Comment gérer le stress au Bureau et comment arriver à travailler dans un milieu anxiogène”.Voici le résultat de mon tirage (un des meilleurs étant celui du site Vogue.com et également celui de Auféminin.fr):

Contexte : Vous
Carte : Le soleil

Une lumière bienveillante inonde tout votre être. Vous sentez enfin le sens des sentiments, derrière le chaos et la confusion. Vous avez décidé de croire à l’amour et à la vie, de laisser rayonner votre force et votre joie. Vous avez décidé d’être heureuse.

BLA BLA BLA, CA C’EST DES CONNERIES

  Contexte : Autour de vous
Carte : Le pendu

Le temps de la révolte s’est épuisé de lui-même, vous avez décidé d’économiser vos forces et de plier sans rompre sous toutes les petites frustrations qu’on vous inflige. Votre attente vis-à-vis des autres s’est comme momentanément suspendue. Vous attendez mieux.

AH AH… INTERESSANT.. MAIS JE SUIS UNE PASSIONNEE ET UNE FONCEUSE.. ET PARFOIS.. CA CASSE…

Contexte : Perspectives
Carte : La papesse

Soyez prête à vous découvrir certains dons là où vous n’attendiez rien! Votre grande sensibilité à votre environnement et à ceux qui vous entourent vous ouvre la voie vers une réalité plus vaste, riche en trésors cachés - quel cadeau!

BON, JE LE SAIS, JE SUIS SUPER DOUEE, J’AI UN JOB QUE TOUS VONT M’ENVIER.. BLA BLA BLA

  Contexte : Synthèse
Carte : La roue de la fortune

L’excitation et l’impatience sont légitimes à l’orée de changements profonds et bénéfiques dans votre vie, mais il faudra bien veiller cependant à ne pas vous enflammer trop vite ou vous précipiter dans des voies illusoires et sans avenir. Après tout, c’est d’abord dans la passion qu’il faut savoir garder la tête froide!

EUH… RENCONTRE DANS L’AIR??????????

 Tout est là!! Dans certains cas, il faut apprendre à courber l’échine et à “laisser couler”. Certes, vous en conviendrez comme moi, mon caractère de petite scorpionne ne facilite pas les choses, et j’ai plutôt tendance à ruer dans les brancars de ceux qui m’agressent, plutôt que de me laisser frapper voire pire, de tendre l’autre joue. Mais parfois, il vaut mieux apprendre à se contrôler… Tout est une question de CONTROLE et de DETACHEMENT. A partir du moment où on fait notre travail de notre mieux, ça devrait passer.  Et quel que soit notre niveau de responsabilités, il faut apprendre à “faire l’éponge”.Je vais avoir du boulot.. Car gérer des équipes, quelque soit leur niveau de compétence.. ça je sais faire. Mais gérer un patron caractériel et vindicatif, qui de surcroit n’est pas toujours objectif et dont l’égo surdimentionné lui confère à lui-même tout pouvoir… Ca, c’est beaucoup plus dur et il va encore falloir que j’apprenne..Je suis ouverte à tous vos conseils…

Ca m’a fait penser à la fable de Jean de la Fontaine: Le Chène et le Roseau: Le gros dur se moque de tout le monde, et il est persuadé qu’il est le Sauveur de l’humanité et que sans lui, la Terre cesserait de tourner, ou du moins, la boîte, de fonctionner… 

Le petit malin, en revanche, sait courber l’échine… et laisse passer l’orage.

N’est-ce pas là la vraie sagesse??? Mais il faut être fort pour braver les intempéries et éviter les nombreuses branches qui volent au-dessus de nos têtes…

Il faut décidémment que j’imprime cette poésie et que je me la colle au dessus de mon ordi… ca m’aidera peut-être à rester zen..

LE CHENE ET LE ROSEAU:

Le Chêne un jour dit au Roseau :
“Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d’aventure
Fait rider la face de l’eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d’arrêter les rayons du soleil,
Brave l’effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l’abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n’auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l’orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l’Arbuste,
Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. “Comme il disait ces mots,
Du bout de l’horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts.

Jean de la Fontaine


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