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A Paris, l'EXPOSITION "ICÔNES DE MARIA SALTOS".

Par Ananda

 

Chers amis du Scribe cosmopolite,

Voici une belle occasion pour nous rencontrer !

 

 

Lundi 30 juillet 2012 à 20h

Invitation au vernissage

Icônes de Maria Saltos

Exposition

du 30 juillet au 2 août 2012

Lecture poétique

de Paul Henri Lersen

Accompagné des musiciens

Frédérique Ligier

et Yvan Navaï

Entrée libre

 

 

Maria Saltos ou le regard du masque

Des icônes qui suscitent en nous des émotions de beauté et de grâce… !

Une rencontre avec une œuvre habitées par la magie.

La soirée verra la participation exceptionnelle du poète Paul Henri Lersen qui nous donnera à entendre une lecture des poèmes de son dernier recueil, accompagné par ses amis musiciens Frédérique Ligier et Ivan Navaï

Maria Saltos

Maria Saltos n’attend pas que les métaux mûrissent dans les filons des pierres. Elle parsème d’argent et d’or les sépultures du bois où gît le symbole, où paraissent les éclatantes couleurs du prisme alchimique : le bleu (elle y revient toujours), le rouge (on y brûle le jaune), et le blanc qui se pose en un voile de craie, avec douceur, sur quelques fragments égarés de l’argile des choses. L’émeraude côtoie la rouille en d’aventureuses girations, ouvrant les croix et les portes pour que l’arc-en-ciel en absorbe ou en réfléchisse l’esprit. La lumière joue au clair-obscur avec ses fanions d’argent et d’or.

Ce qui traverse l’épaisseur est une densité tenace, une fibrillation de formes sculptant la lumière ou sculptées par elle. Ce qui ouvre les yeux est au-delà de la vue, contre elle. La matière s’accroche au pendu du ciel, incitant l’abusive évidence du secret. La couleur danse en la finesse de ses effeuillements.

Il vient alors au jour quelque chose d’universel qui traduit, par ce jaillissement du concret vers la forme, un au-delà de la représentation, éveillant le cadre aux diverses directions de l’espace, tout en donnant à ce dernier son centre et son apaisement. L’icône apparaît comme un masque qui transmet des énergies, par l’œil c’est évident, mais dont la perception est du domaine du ressenti, non de la simple vision. Partout des yeux de voyants s’offrent au regard, divisant, morcelant, multipliant les effets de matière pour qu’effleure l’invisible du visible, et l’étonnante prouesse du visible forgeant l’invisible.

C’est ce qu’on peut nommer « l’illusion du masque » : tel un miroir, ou plus sûrement un mandala, l’icône invite à la connaissance de soi-même.

L’illusion de matière n’est pas métamorphose illusoire: chacun s’y reconnaît avec émerveillement ou effroi, ici et maintenant, par une sorte de médiumnité qui naît de la rencontre entre l’eau, la glaise et les pépites de la lumière.

Paul Henri Lersen

Enseignant dans le domaine de l'esthétique vocale, docteur d'état en théâtre, il a fondé en 1994 le groupe Les Poémiens, au sein duquel il met en voix et en espace, les textes de poètes tels que Garcia Lorca, Rafaël Alberti, Kateb Yacine, Nourredine Aba, etc.,

Particulièrement attentif aux inspirations du double dont il a choisi le pseudonyme en poésie, Bernard Bénech s'exerce aux possibilités poétiques de la voix humaine.

Ses poèmes ont été traduits en plusieurs langues.

Sa préoccupation de poète est avant toute chose cette interrogation incessante du corps des langues, autrement dit de la dimension fondamentale de l'homme qui est d'être une voix dans un corps. Une verticalité parlante en réponse et en résonance à cet univers dont nous ne sommes qu'un fragment passager.

Les titres de ses recueils suggèrent cette dimension sacrée dont les sons des voix sont seuls à révéler de manière authentique : Tanagra, Maât, Muse, Les sandales d'Orphée, Les semelles de vent, Passe d'ange, et Axieros

La poésie de Paul Henri Lersen depuis les premiers mots a cherché dans le verbe rendu à ses forces sonores d'évocation, un pur déchiffrement du réel en l'instant conscient.

Sa préoccupation de poète est avant toute chose cette interrogation incessante du corps des langues en leurs échos de liberté, autrement dit la dimension fondamentale de l'homme qui est d'être une voix dans un corps, une verticalité parlante en réponse et en résonance à cet univers dont nous ne sommes qu'un fragment passager.

Des enregistrements, parfois multilingues, de poèmes de ses recueils ont été réalisés sur CD :

Tanagra, Maât,Babel Ange, Axieros, Muse, Axis Mundi, Axis.

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Osama Khalil
0699428765
0981620638
Site :

http://lescribeharmattan.hautetfort.com/


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