Assise au soleil sur mon balcon, une petite tasse d’espresso au caramel dans la main et l’esprit libre, vide …je n’ai pu m’empêcher de penser : Wow, c’est ça le bonheur. Avoir une télécommande Illico sur moi, j’aurais mis ce 60 secondes sur pause. Non pas parce qu’avec mon teint fantôme j’avais envie de me faire bronzer toute la journée, mais parce que j’étais bien.
Tout ce que l’on fait dans la vie tend vers un but: le bonheur. Certains travaillent 90 heures par semaine, n’ont pas le temps pour un 5 @7 entre amis ni pour un souper avec leurs enfants, mais rapporteront de quoi payer la maison à 500 000$ et le prochain voyage dans le sud. D’autres étudient jour et nuit, n’ont pas le temps pour le sport qu’ils aiment ni pour lâcher un coup de fil à leur famille, mais auront A+ dans leur prochain examen. Obsédés par la recherche du bonheur, ils seront constamment indifférents à ce qu’ils possèdent et avides de ce qu’ils leur manquent. La quête du bonheur se complique dans ce monde de consommation où les besoins croissent plus rapidement que les possibilités de les satisfaire. Évidemment, à travers la personne qu’ils affichent et ces objets qu’ils exposent, ce style de vie donne l’illusion d’être près du bonheur…même avec un précipice au fond du coeur. Parfois, tout près du bonheur, tout fait trop peur qu’on ne plonge pas.
Pourtant, je vous le dis, le bonheur est dans une tasse d’espresso.