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Avant je roulais en Peugeot

Publié le 31 juillet 2012 par Fred Camino @elc95
L'automobile va mal en France et pourtant ça bouchonne de plus en plus, elle nous passionne, nous indiffère ou nous agace mais à part ceux qui ont une station de métro en bas de chez eux, nous en avons tous besoin. L'ami Juan nous lance une séquence nostalgie en nous demandant "Et tes premières voitures, c’était quoi?"
Et bien pour moi, hasard de l'actualité, mes quatre premières voitures étaient des Peugeot. Comme Juan, cela fait 24 ans que je conduis, depuis l’obtention de mon bac en fait. J'ai même grandi dans le milieu avec une partie de ma famille qui travaillait dans l'industrie automobile, Peugeot en l’occurrence,  ce qui fait que j'ai eu l'occasion de conduire pas mal de modèle de cette marque. Je savais déjà conduire avant de prendre ma première leçon de conduite, mon père y tenait sans doute pour gagner du temps, j'avais besoin de mon permis pour mes études.
Avant je roulais en Peugeot
J'ai acheté ma première voiture à proximité du Kremlin Bicêtre, à Ivry exactement, je ne sais pas si Nicolas qui a eu plein de bagnoles aussi, habitait déjà le coin, c'était en 1988. Elle était classe cette voiture, c'était une 104 Z rouge corail avec des longues portées dans la calandre, je l'ai adopté de suite. C'était mon premier trajet seul au volant pour le retour vers le nord du Val d'Oise, une véritable expédition, le périph pour la première fois, l'A1, la N1, je suis rentré complétement épuisé.  Elle a duré trois ans, le temps de lui mettre un volant sport et de la prêter à ma soeur qui l'a emplafonné dans un mur. Elle m'avait promis en avoir pour un quart d'heure, elle a mis 10 mn. Cette 104 en a fait des virées, je la regrette encore parfois, rien que pour son gabarit réduit, pour pouvoir se garer dans Paris.
Avant je roulais en Peugeot
J'ai donc du acheter une nouvelle voiture dans l'urgence, je l'ai trouvé dans le fin fond du 78, à la campagne. L'avantage de la campagne, c'est que les autos sont souvent dans un état impeccable, cette 205 XT anthracite que j'avais déniché était comme neuve. J'ai eu l'impression de faire un bon en avant en passant avec ce modèle haut de gamme, à l'époque c'était juste en dessous de la GTi et du niveau de la 205 Rallye malgré un moteur plus mou. Elle a fait pas mal de kilomètre même si j'habitais dans le 19ème arrondissement de Paris à cette époque, je faisait beaucoup d'aller retour en banlieue voir les potes et chez mes ex-beaux parents à Sancerre. Elle a fait deux ans avant qu'un con pile devant moi pendant que je papotais pénard au volant.
Avant je roulais en Peugeot
Même si j'habitais Paris, je ne pouvais pas rester uniquement piéton. J'allais régulièrement en grande banlieue et je rentrais souvent tard. Mon père m'avait trouvé une belle occase par un collègue qui voulait changer de voiture rapidement, sa femme allait accoucher de plein d'enfants, ça tombait bien.  Il avait une 205 GTi noire vernie rutilante,  je l'ai acheté en deux secondes et comme c'était un collègue de mon père, la voiture était censé être en super état, elle l'était. J'ai fait le kéké pendant deux ans, un soir de 1995 je suis rentré un peu trop rapidement dans le tunnel de la Villette et j'ai fini dans le mur après un tête-à-queue. Le kéké a été calmé.
Enfin presque, ma quatrième voiture était une 309 GTi, une vraie bombinette...et c'était aussi ma dernière de la marque qui sortait ses griffes.


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