Après avoir observé (voir ici) qu'une rue pouvait avoir trois noms, je fais le tour de l'église Saint Sébastien, débouchant sur la placette Saint Sébastien qui aurait fait un joli mail mais se réduit trop souvent à un lieu de séjour de quelques clodos avinés et, en décembre, à une partie du (tristounet) marché de Noël.
Au loin, la cathédrale me fait un signe (coucou !) par derrière le chantier de la place du marché, ex place Mengin, néo place Charles III. C'est le boxon (pour être polie) depuis quelques mois. Les travaux font débat sur blogs et fora. J'attends de voir ce que ça va donner. En tous cas, on a échappé belle au Charles III équestre et il parait qu'il va y avoir des murs d'eau... et qu'on va essayer de cacher la façade du centre commercial. Espérons que le remède ne sera pas pire que le mal. On est ici dans un lieu de transition entre deux styles de ville, deux secteurs en éternelle reconversion, voire révolution. Il faudra bien qu'un jour ce quartier trouve son équilibre. À force de le chercher...
Rue Raugraff, les travaux "voient le bout du tunnel", pour parodier les titres débiles de la PQR. L'accès au parking souterrain se fera désormais discrètement par ledit tunnel.
Voici la rue de la Faïencerie où je ne dois pas beaucoup me forcer pour avoir les yeux en l'air. Son "plafond" est toujours décoré en harmonie avec la saison, tout comme le passage bleu, son presque symétrique, mais sans lui arriver à la cheville.C'est enfantin et gai.
Je vire à gauche pour me retrouver rue du pont Mouja où un joli collage, non loin d'un Waldo, attire mon objectif et clôt mon mini reportage.