Depuis que j'ai vu cette exposition consacrée à Ahaé  j'a...

Par Autourdupuits

Depuis que j'ai vu cette exposition consacrée à Ahaé  j'ai une grande envie d'ouvrir une rubrique "de ma fenêtre".
A Paris elle ne serait pas très passionnante mais dans le Lot je dois dire qu'il y aurait matière.
Mais de quelle fenêtre?
De celle de ma chambre qui m'offre cela 


ou bien cela



De la fenêtre de ma terrasse d'été?



et celle-ci croyez moi elle est immense, de mon nid d'aigle sur un promontoire du Causse de Gramat ,en surplomb du confluent des Quatre rivières, tant immense  que je ne peux vous  en montrer  une photo,j'ai bien essayé de "bidouiller" un montage mais il est nul.
Comment montrer un panorama qui s'étend de Turenne  et son Vicomté que l'on imagine plus qu'on ne devine mais on sait qu'il est là sur la gauche ,en passant par la Baronnie de Castelnau ,qui s'impose en plein milieu,


jusqu'aux monts d'Auvergne que l'hiver nous apercevons parfois enneigés sur le droite et si l'éperon rocheux sur lequel est bâti le village ,ne me cachait pas les châteaux de Montal et Saint Laurent,alors là......
Impossible vous dis-je.
Je reprendrai juste cette phrase d'une de mes amies parisiennes en vacances dans la région, venue dîner cette semaine:

"Je t'imagine mieux maintenant, prenant ton petit déjeuner face à cette vue époustouflante"

Alors durant les petites soixante-douze heures que nous venons d'y passer ,je dis petites car nous sommes arrivés mardi soir et repartis hier matin,je me suis attachée à un tout petit coin celui dont les arbres entourent et abritent le premier Loubressac ,


un lieu dit l'Eglise Basse ,par certains matins ce coin de ma fenêtre  prend des airs de Toscane
Le soleil du matin doucement chauffe et dore
Les seigles et les blés tout humides encore,
Et l'azur a gardé sa fraîcheur de la nuit.



L'air est vif. Par moment un oiseau vole avec
Quelque fruit de la haie ou quelque paille au bec,...


...Mais le songeur aime ce paysage
Dont la claire douceur a soudain caressé...



...Dont rêve le poète et que l'homme chérit,
Evoquant en ses voeux dont peut-être on sourit
La Compagne qu'enfin il a trouvée, et l'âme
Que son âme depuis toujours pleure et réclame.



Une variation autour de l'Eglise Basse dont une photo pourrait illustrer la

une idée d'Amartia   accompagnée de quelques vers de Verlaine