De retour aux essais cette semaine après l’effervescence du Salon de l’Auto de Montréal. C’est un essai réalisé au mois de novembre 2006 et qui n’avait pas été planifié. Il m’a été généreusement offert par mon concessionnaire - collaborateur Joliette Toyota de Joliette. Il s’agit du Toyota FJ Cruiser 2007, un véhicule qui sort de l’ordinaire par son allure de Tonka qui me rappelle la silhouette d’un vieux Land Cruiser des années ’70. Et ce n’est pas une coïncidence puisque son nom est dérivé du Toyota Land Cruiser FJ40 de cette époque. La silhouette extérieure ne plaira pas à tous. Elle est dessinée de façon à dégager une impression de robustesse, accentuée par le pilier C surdimensionné. Ce trait de style est peut-être joli mais il nuit à la visibilité de ¾ arrière. C’est également sa silhouette qui le démarque sur la route et je ne lui vois qu’un seul concurrent direct et c’est le Jeep Wrangler.


Côté mécanique, on retrouve le V6 de 4,0 litres et 239 chevaux, le même qui équipe la camionnette Tacoma. Avec 278 lb-pi de couple, il est sûrement en mesure d’affronter efficacement les sentiers boueux. Par contre, sur la route asphaltée, il est plutôt grognon. Deux choix de transmissions : une boîte manuelle à six rapports avec quatre roues motrices permanentes et une transmission automatique à cinq vitesses avec quatre roues motrices temporaires. Cette dernière profite également d’une boîte de transfert à deux rapports HI/LO. Le Toyota FJ Cruiser 2007 profite de toute l’assistance à la conduite de série, entre autres l’ABS avec répartition électronique de la force de freinage, un dispositif de contrôle de la stabilité du véhicule et un régulateur de traction. Les freins efficaces sont à disques ventilés aux quatre roues. Les suspensions sont à double bras triangulaire à l’avant et à 4 tiges assistés d’une barre latérale d’accouplement à l’arrière. Des pneus P265/70R17 relient le véhicule à la boue.
Mon impression de la tenue de route? C’est un peu bizarre. Le véhicule est gros et on semble assis dans une boîte tellement le pare-brise est à angle droit. Je ne peux pas dire que c’est désagréable mais on semble flotter

En bref, le Toyota FJ Cruiser 2007 est un bon véhicule mais sa clientèle est plus ciblée, à l’image de celle du Jeep Wrangler. Alors que n’importe qui pourrait apprécier un RAV4, il faut aimer la conduite tout-terrain pour vraiment s’amouracher d’un véhicule comme le FJ Cruiser. Ou, à tout le moins, aimer les sports extérieurs car vos vélos ou votre canoë s’y sentiront à l’aise à l’intérieur. D’ailleurs, j’aimerais bien voir un Toyota FJ Cruiser et un Jeep Wrangler à l’œuvre dans une sablière ou en forêt, juste pour le plaisir. Concessionnaires intéressés?
Comme toujours, venez me visiter chez mes confrères européens de Passion Automobile. Raison de plus, ils célèbrent leur cinquième anniversaire cette année et sont plus motivés que jamais. Dans la colonne de gauche, vous pouvez cliquer sur des liens vers les essais de Jean-Fi, leur essayeur attitré. Pour venir discuter du Toyota FJ Cruiser 2007, cliquez ici! J’attends vos questions et commentaires avec impatience. Bonne route!
