Dans la pénombre verte, aqueuse de l'été
aussi douce et fluide qu'un effleurement
le plafond semble traversé par de longs doigts,
par des moires ou des ondes aux mouvements herbeux
ou marins qui font frissonner sa pâle chair;
énigmatiques, en la fenêtre, les volets
encore clos attirent à eux le grand jour
et forment avec lui une stèle levée
qui entrelace dans son tamis délicat
les interstices d'éclat et les failles d'ombre
Patricia Laranco.