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L’entrepreneuriat, une source de motivation pour les décrocheurs

Publié le 10 août 2012 par Kimauclair

Un de mes premiers mentors m’a confié en 2007 qu’il était d’avis que certains décrocheurs possédaient des talents naturels pour l’entrepreneuriat.

Il parle ici d’une catégorie restreinte de décrocheurs, soit ceux classés par les spécialistes dans la catégorie du type seconds, c’est-à-dire les indépendants à l’esprit créateur.

Cet article a été publié initialement sur Lesaffaires.com

Se basant sur une étude réalisée il y a quelques années par le Ministère de l’Emploi et de l’Immigration définissant les profils des décrocheurs, il m’a confié être convaincu qu’il existait des similitudes réelles entre la personnalité de ces décrocheurs et celle des gestionnaires de grand talent, ceux qu’il appelle des « bâtisseurs ». Il cite en exemple les Péladeau, les Desmarais, les Beaudoin, les Chagnon, les Bélanger, les Lemaire, les Castonguay, les Coutu, etc.

En effet, selon lui, autant les bâtisseurs que les décrocheurs :

• semblent mal à l’aise dans les structures usuelles;
• acceptent mal les idées préconçues;
• semblent avoir foi en leurs opinions;
• sont portés à contester des concepts pourtant acceptés par la masse;
• sont irrités par la routine;
• refusent de se soumettre à un horaire rigoureux; et sont considérés comme des marginaux.

Je trouve que cela a du sens. Je me suis beaucoup reconnue dans cette définition. Je pense également que les programmes ou les initiatives qui sont mis en place depuis les dernières années pour contrer le décrochage scolaire et sensibiliser les jeunes à l’entrepreneuriat sont en harmonie.

De mon côté, je ne me considère pas comme une décrocheuse puisque j’ai persévéré dans mes études afin d’obtenir mon diplôme d’études collégiales. Par contre, les commentaires laissés dans le groupe Linkedin m’ont permis de me rappeler l’impact positif qu’a eu mon mentor et ma petite entreprise durant mes études. Ils ont été pour moi une grande source de motivation. J’irais même jusqu’à dire que sans ces deux à côté, ma volonté à terminer mes études n’aurait pas été la même.

Je n’ai jamais aimé la routine. J’ai souvent eu l’impression de perdre mon temps lors de certains cours au collégial. Mon entreprise m’a fait réaliser rapidement que certaines matières enseignées ne reflétaient pas la réalité du travail et que l’important était toujours de développer son propre style. J’avais, par exemple, beaucoup de difficulté à bien fonctionner lorsqu’on me présentait des étapes à suivre pour arriver à un résultat précis. Je pouvais passer des nuits blanches sur un devoir qui m’aurait prit normalement 3 à 4 heures à réaliser si j’avais suivi les consignes données par le professeur. Je ressentais le besoin de me débrouiller seule pour apprendre autrement. Et ça fonctionnait. J’avais compris qu’il fallait que je fasse des erreurs et que mon bagage d’expérience et de connaissances pouvaient devenir très important pour mes clients. J’avais saisi que plus j’explorais différentes façons de faire pour arriver à un résultat, plus j’avais la chance de m’adapter à différentes situations avec mes clients et ainsi m’ajuster en fonction de leurs besoins réels.

Obtenir un diplôme et acquérir de l’expérience de travail au plus vite ont toujours été des défis importants pour poursuivre mes objectifs de carrière en affaires. Ce qui me motivait le plus à l’école, surtout vers la dernière année, c’était d’obtenir le plus rapidement possible mon diplôme d’études collégiales (DEC) en graphisme pour me concentrer au plus vite sur mes projets d’affaires à temps plein. J’ai ressenti une grande satisfaction et un grand soulagement à l’obtention de mon diplôme. Mes mentors, quant à eux, m’ont poussée à consulter plusieurs entrepreneurs avec des cheminements particuliers afin que je puisse m’en inspirer.

Qu’en pensez-vous ?


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