Political Animals // Saison 1. Episode 4. Lost Boys.
Après l'épisode très dégueulasse de la semaine dernière (et par là, je parle évidemment de l'image de la série, non pas du scénario), Political Animals revient avec quelque chose de plus potable
même si je ne comprends pas toujours l'utilisation excessive des lens flare tout simplement pour nous prouver que l'on est dans un flashback et non pas dans le présent. Dans ce nouvel épisode, on
se concentre sur un personnage que j'apprécie beaucoup : T.J. Il faut dire que Sebastian Stan est un atout de choix dans la série et qu'il a su donner un ton particulier à son personnage que
j'aime tout particulièrement. On sait pertinemment qu'il avait fait une tentative de suicide quelques années auparavant et que c'était sa mère qui l'avait retrouvé dans le garage enfermé dans la
voiture alors enfumée. Dans les flashbacks nous allons apprendre que TJ avait entretenu une relation avec un sénateur républicain marié. Sauf que quand ce dernier a appris le coming out de TJ, il
avait coupé les ponts ne voulant plus rien avoir a faire avec lui de peur de perdre sa famille mais également sa carrière.
TJ était amoureux de lui, et c'est à cause de lui qu'il avait alors tenté de se suicider. Toutes les scènes de Sebastian Stan sont très bonnes et Greg Berlanti a su donner un truc en plus pour
éviter l'apitoiement. Ce qui au fond, est une excellente nouvelle. En tout cas, TJ va retrouver Sean, le fameux sénateur, dans le présent et va alors se retrouver une fois de plus avec le coeur
brisé. Pendant ce temps, il doit gérer l'ouverture de son night club. Durant trois semaines il a travaillé d'arrache pied pour que son night club soit à flot pour le lancement, il est même
parvenu à avoir une liste d'invités particulièrement belle et intéressante (sans citer le nom de la star de The Voice qui est invitée par exemple) mais également un peu moins quand Elaine
découvre que Sean est lui aussi invité. Du coup, la famille décide de ne pas se rendre à l'ouverture de ce night club ce qui va encore plus décevoir TJ qui fondait pas mal d'espoir en ce projet
pour que sa famille puisse enfin être fier de lui. Cela me rappelle dans un certain sens Dirty Sexy Money. On retrouve la même patte.

Sauf que Garcetti refuse avant qu'il ne craque et accepte finalement le deal. C'était simple : il fallait uniquement qu'elle avoue à Garcetti qu'elle va se présenter contre lui lors des prochaines élections présidentielles. Ce que j'ai aimé c'est d'entendre Sigourney Weaver parler français. C'était tellement… attendrissant d'entendre quelqu'un parler notre si belle langue de Molière. Sigourney la maitrise d'ailleurs plutôt bien, sans accrocher les mots. Preuve qu'aux Etats-Unis on apprend aussi bien notre langue. Enfin, Georgina va découvrir qu'Elaine pourrait bien se présenter contre Garcetti lors des prochaines primaires. Susan va apprendre que cette information a filtrée et va tenter d'arrêter Georgina qui est prête à dévoiler ce scoop sur son blog. Cette partie de l'épisode manque de cran et d'audace. Je n'ai pas ressenti la fibre journalistique. Je pense que Carla Gugino devrait être un personnage un peu plus impitoyable. Sans quoi, on s'ennuie un peu. Finalement, voilà un nouvel épisode assez bon même si c'est toujours assez moche esthétiquement parlant.
Note : 6.5/10. En bref, heureusement que TJ est là pour mettre les choses au point.