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Franco Merici

Publié le 11 août 2012 par Bababe

Franco Merici

C'est certainement dans le continent africain  que F.M. trouva matière à vivre son art:  la photographie du réel mêlée au goût de l’Aventure.

La photo pour se servir de l'œil de l'objectif et révéler ce que d'aucuns aimeraient camoufler.

Il en fit un magnifique livre* qui obtenu un succès mérité.

L'Aventure, indéniablement fut un épanouissement pour lui pendant un long moment de sa vie africaine.

Quand il posa (à moitié) son appareil photo, c'était pour "construire" une Oasis de paix pour assurer ses vieux jours et  rassurer sa défunte mère. Celle dont les remontrances ont commencé à  lui revenir quand il prit conscience de sa vulnérabilité survenue à partir de  ce jour fatal où le coup d'un tracteur fit évaporer tout ce que cet homme plus artiste que gestionnaire avait  accumulé dans son Oasis  face à l’océan.

 "Franco, si seulement Anna M. te voyait !"

Cette exclamation qui revenait sans cesse, il l'adressait à lui-même, quand il sentait sa dignité menacée. Ce qu'apparemment sa mère, Anna M. ne lui aurait jamais pardonné de perdre.  

L’œil de cette mère qui ne pouvait pas le voir, représentait et se confondait avec celui de son Italie natale.
Peut-être, comme tous les êtres partis  à l'aventure dans des « ailleurs » lointains,  c'est un autre œil que Franco redoutait le plus depuis sa ruine : celui de son pays qu'il avait quitté.

Il n’y retournera plus jamais.

Ciao, Franco !

P.S.: signe du destin ?  Une voiture l’a mortellement renversé sur le même lieu où son Oasis fut  rasé, face à l'océan où il aimait reposer son esprit et regarder les vagues mourir au loin.

·    

·   *Dans ce livre de photos  portant sur des images quotidiennes d’Afrique, l’une d’elle illustre  particulièrement la générosité de Franco.

·   Cette générosité qui pouvait parfois le faire passer pour un fou, il la racontait avec le sourire,  contrairement à la générosité qui pouvait le faire passer  pour quelqu’un de naïf,  qui  déclenchait plutôt ses foudres.

·    ( cette histoire sera publiée  en commentaire.)


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LES COMMENTAIRES (3)

Par safi
posté le 21 août à 17:36
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  * L’enfant et le canard :

L’histoire d’une image parmi tant d' autres que chacune de ses centaines de photos racontait au cours des nombreux voyages et aventures de Franco à travers l’Afrique. Passant non loin d'une mare, Franco aperçut un garçon d'une douzaine d'années, tout en haillons, tenant affectueusement un canard entre ses mains. Il se saisit de son appareil photo, descendit rapidement de son véhicule et fixa cette étrange scène sur la pellicule, avant de se diriger vers l’enfant. Celui-ci était triste et avait des traces de larmes sur le visage. Franco demanda à l’enfant ce qui n’allait pas. Il lui fit savoir qu'il avait fui la maison familiale parce qu'il y avait la fête au village, et sa mère voulait tuer son canard à cette occasion. Franco rassura l’enfant et réussit à le reconduire chez lui avec la promesse que son "ami" ne sera pas tué. Arrivé dans la concession familiale, il proposa à la mère de l’enfant, dubitative et sceptique, de laisser vivre le canard contre une chèvre qu'il irait chercher, séance tenante. Une heure à peine après, Franco revint, la voiture chargée d'une chèvre bêlant assez fort pour alerter la mère qui regarda Franco, interloquée. Hélas, le canard bouillait dans une marmite, et l’enfant avait déserté la maison. Triste et désolé, Franco reprit la route, laissant une chèvre bêler derrière lui.

*Dans ce livre de photos portant sur des images quotidiennes d’Afrique, l’une d’elle illustre particulièrement la générosité de Franco. Cette générosité qui pouvait parfois le faire passer pour un fou, il la racontait avec le sourire, contrairement à la générosité qui pouvait le faire passer pour quelqu’un de naïf, qui déclenchait plutôt ses foudres. * L’enfant et le canard : L’histoire d’une image parmi tant d' autres que chacune de ses centaines de photos racontait au cours des nombreux voyages et aventures de Franco à travers l’Afrique. Passant non loin d'une mare, Franco aperçut un garçon d'une douzaine d'années, tout en haillons, tenant affectueusement un canard entre ses mains. Il se saisit de son appareil photo, descendit rapidement de son véhicule et fixa cette étrange scène sur la pellicule, avant de se diriger vers l’enfant. Celui-ci était triste et avait des traces de larmes sur le visage. Franco demanda à l’enfant ce qui n’allait pas. Il lui fit savoir qu'il avait fui la maison familiale parce qu'il y avait la fête au village, et sa mère voulait tuer son canard à cette occasion. Franco rassura l’enfant et réussit à le reconduire chez lui avec la promesse que son "ami" ne sera pas tué. Arrivé dans la concession familiale, il proposa à la mère de l’enfant, dubitative et sceptique, de laisser vivre le canard contre une chèvre qu'il irait chercher, séance tenante. Une heure à peine après, Franco revint, la voiture chargée d'une chèvre bêlant assez fort pour alerter la mère qui regarda Franco, interloquée. Hélas, le canard bouillait dans une marmite, et l’enfant avait déserté la maison. Triste et désolé, Franco reprit la route, laissant une chèvre bêler derrière lui.

Par safi
posté le 21 août à 17:32
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*Dans ce livre de photos portant sur des images quotidiennes d’Afrique, l’une d’elle illustre particulièrement la générosité de Franco. Cette générosité qui pouvait parfois le faire passer pour un fou, il la racontait avec le sourire, contrairement à la générosité qui pouvait le faire passer pour quelqu’un de naïf, qui déclenchait plutôt ses foudres. * L’enfant et le canard : L’histoire d’une image parmi tant d' autres que chacune de ses centaines de photos racontait au cours des nombreux voyages et aventures de Franco à travers l’Afrique. Passant non loin d'une mare, Franco aperçut un garçon d'une douzaine d'années, tout en haillons, tenant affectueusement un canard entre ses mains. Il se saisit de son appareil photo, descendit rapidement de son véhicule et fixa cette étrange scène sur la pellicule, avant de se diriger vers l’enfant. Celui-ci était triste et avait des traces de larmes sur le visage. Franco demanda à l’enfant ce qui n’allait pas. Il lui fit savoir qu'il avait fui la maison familiale parce qu'il y avait la fête au village, et sa mère voulait tuer son canard à cette occasion. Franco rassura l’enfant et réussit à le reconduire chez lui avec la promesse que son "ami" ne sera pas tué. Arrivé dans la concession familiale, il proposa à la mère de l’enfant, dubitative et sceptique, de laisser vivre le canard contre une chèvre qu'il irait chercher, séance tenante. Une heure à peine après, Franco revint, la voiture chargée d'une chèvre bêlant assez fort pour alerter la mère qui regarda Franco, interloquée. Hélas, le canard bouillait dans une marmite, et l’enfant avait déserté la maison. Triste et désolé, Franco reprit la route, laissant une chèvre bêler derrière lui.

Par safi
posté le 21 août à 17:32
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*Dans ce livre de photos portant sur des images quotidiennes d’Afrique, l’une d’elle illustre particulièrement la générosité de Franco. Cette générosité qui pouvait parfois le faire passer pour un fou, il la racontait avec le sourire, contrairement à la générosité qui pouvait le faire passer pour quelqu’un de naïf, qui déclenchait plutôt ses foudres. * L’enfant et le canard : L’histoire d’une image parmi tant d' autres que chacune de ses centaines de photos racontait au cours des nombreux voyages et aventures de Franco à travers l’Afrique. Passant non loin d'une mare, Franco aperçut un garçon d'une douzaine d'années, tout en haillons, tenant affectueusement un canard entre ses mains. Il se saisit de son appareil photo, descendit rapidement de son véhicule et fixa cette étrange scène sur la pellicule, avant de se diriger vers l’enfant. Celui-ci était triste et avait des traces de larmes sur le visage. Franco demanda à l’enfant ce qui n’allait pas. Il lui fit savoir qu'il avait fui la maison familiale parce qu'il y avait la fête au village, et sa mère voulait tuer son canard à cette occasion. Franco rassura l’enfant et réussit à le reconduire chez lui avec la promesse que son "ami" ne sera pas tué. Arrivé dans la concession familiale, il proposa à la mère de l’enfant, dubitative et sceptique, de laisser vivre le canard contre une chèvre qu'il irait chercher, séance tenante. Une heure à peine après, Franco revint, la voiture chargée d'une chèvre bêlant assez fort pour alerter la mère qui regarda Franco, interloquée. Hélas, le canard bouillait dans une marmite, et l’enfant avait déserté la maison. Triste et désolé, Franco reprit la route, laissant une chèvre bêler derrière lui.

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