The Newsroom // Saison 1. Episode 8. The Blackout Part 1 : Tragedy Porn.
Avec un titre aussi douteux, j'ai crains le pire. Et pourtant, cet épisode était plutôt bon. Encore une fois, The Newsroom avait des choses à raconter et c'est toujours aussi finement écrit.
Aaron Sorkin a une vraie plume. Ce qui pourrait lui faire défaut c'est uniquement le fait qu'il a écrit tous les épisodes de la saison si j'en crois ce que je vois chaque semaine "Written by…
Aaron Sorkin". Pas que cela me dérange. Dans ce nouvel épisode, Charlie va apprendre l'identité de l'informateur de la NSA. Ce dernier va lui dire qu'une machine qui permet d'écouter les
conversations des américains et de les analyser, le tout en complète illégalité (en violant les amendements), existe. En gros, Sorkin utilise une image que tous ceux qui ont vu The Dark Knight
comprendront. Celle de cette machine à la fin du film que Morgan Freeman découvre et décrit comme la chose la plus instable qu'il est été donner de voir. C'est un peu la même chose ici. En tout
cas, ce clin d'oeil au film de Nolan était une bonne idée.
Ce n'est pas tout. Will McAvoy a perdu près de la moitié de son audimat. Il doit tout faire pour retrouver ses téléspectateurs sinon… la patronne (incarnée par Jane Fonda) pourrait bien lui dire
au revoir pour de bon. On sait très bien que c'est ce qu'elle veut depuis le début. Alors il faut trouver des informations attrayantes et surtout changer la donne. Cette semaine on creuse un peu
plus, on va à la pèche aux informations et c'est quelque chose que l'on n'avait pas encore réellement vu dans The Newsroom. Surtout quand Charlie va rencontrer un informateur important qui va lui
confier une information encore plus importante. La série se permet aussi de parler d'éthique à la fois journalistique mais aussi dans la vie privée et le boulot. Le triangle Will, MacKenzie et ce
jeune homme avec qui elle avait trompé Will était amusant. Ce n'est pas entièrement exploité, car l'épisode se concentre avant tout sur le côté info, mais j'ai trouvé que pour une fois MacKenzie
était… intéressante.
Note : 7.5/10. En bref, un nouvel épisode satisfaisant pour cette belle série, soignée et surtout jouissive.