Après que des défauts aient été détectés sur la cuve du réacteur de Doel 3 en Belgique , le vice président EELV de l’Assemblée nationale, Denis Baupin, a demandé à la ministre de l’Ecologie et de l’environnement Delphine Batho de garantir la sûreté des cuves installées sur les centrales françaises.
Suite à la demande de Denis Baupin, Delphine Batho a selon le ministère « immédiatement interrogé l’ASN sur d’éventuelles conséquences sur le parc électro-nucléaire français ».
Denis Baupin s’appuyait sur un avis de l’IRSN datant de 2010 selon lequel les cuves de plusieurs réacteurs français présentaient des défauts entraînant un risque de rupture.
L’ASN a répondu à la requête de Delphine Batho par une note dans laquelle elle assure que les 33 défauts constatés sur 9 cuves des centrales françaises ne sont pas de la même nature que ceux découverts en Belgique.
Selon l’ASN « les viroles des cuves des réacteurs français présentent pour certains des défauts sous leur revêtement interne en acier inoxydable qui sont des défauts de fabrication situés dans une zone qui ne faisait pas l’objet d’un contrôle adapté lors de la construction des équipements ».
« Ces défauts ne sont pas comparables à ceux détecté à Doel 3. Ils sont aujourd’hui bien identifiés et font l’objet d’une justification particulière examinée périodiquement par l’ASN et leur absence de nocivité est avérée » complète l’ASN qui assurent que les cuves françaises sont contrôlées régulièrement afin de s’assurer de l’absence d’évolution de leur état.