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Albert FERLAND : L’Assomption

Par Unpeudetao

La Vierge dont les jours n’étaient plus que prière
Désirait tant son Fils qu’elle a brisé son cœur,
Et son corps alangui, ployé comme une fleur,
Soudain, s’est dégagé des liens de la terre.

Ce beau Lis est trop pur pour la nuit du suaire ;
Ouvre-toi, Lieu céleste, à sa toute blancheur,
Allez, ô Séraphins, ô Phalanges d’honneur,
En blanche assomption la mener vers le Père.

Un hommage inouï l’accueille dans le Ciel,
Son trône est au sommet du Bonheur éternel ;
Elle est la Toute-Belle, unique en sa lumière.
Ses traits sont le miroir du Suprême Soleil :

Son Fils la fait briller comme un matin vermeil ;
Son amour à jamais transfigure sa Mère.

Albert FERLAND (1872-1943), poète québécois.

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