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Il paraîtrait...

Publié le 17 août 2012 par Ericguillotte

- qu’ils sont arrivés à Beyrouth 24 heures après leur départ de Paris. Un exploit de coureurs à pied, de nageurs surpuissants, de cavaliers émérites ? Du tout, ils ont pris un avion d’Air France ! Il était trop dangereux d'atterrir à Beyrouth à l’instant T, des troubles ayant éclaté ; destination risquée, arrivée retardée, avion dérouté. L'appareil avait besoin de faire le plein avant de gagner Chypre ; petit arrêt à Damas, ce qui a dû, en cette période, rassurer les voyageurs. Distribution de gilet pare-balles ou de sandwiches pain de mie ? Détail, la compagnie avait annulé en mars 2012 ses vols pour Damas et n’avait plus de compte dans le pays. Que faire pour payer le kérosène ? Sortir la CB du commandant de bord ? Aucunement, l'équipage a commencé à faire la quête auprès des passagers, avant de trouver une autre solution. Sympathique périple ! A 16h38, quand ils ont posé le pied sur le tarmac libanais, redevenu calme, combien de genoux ont quand même légèrement tremblé ? Fatigue, douleurs lombaires, stress sont les maux du siècle nouveau ! Autant tout regrouper le même jour ! On n’arrête pas le progrès, mais il y a des jours où, quand  le progrès s’arrête, et ça fait mal au dos des passagers aventuriers !

- qu’une équipe de voleurs, particulièrement habiles et très actifs, fait l’objet d’intenses recherches de plusieurs services de police et de gendarmerie. Grâce à une simple fourchette dont les dents ont été repliées, ils sont parvenus à s’emparer de plus d’un million d’euros contenus dans les caisses de distributeurs automatiques de billets. Belle fourchetée ! Pour l’heure, aucune parade n’a été trouvée. Outrez-vous, louez le talent des Lupins du nouveau millénaire, ou tentez votre chance en sortant vos couverts ! On n’arrête pas le progrès mais il y a des jours où, quand le progrès s’arrête, et ça fait mal au portefeuille des banquiers dévalisés !

- qu’à la rentrée, les supermarchés vont rivaliser d’astuces pour attirer le chaland. Carrefour remboursera deux fois la différence au client s’il trouve moins cher ailleurs, et Auchan s’engagera, lui, n’ayant pas de la surenchère dans l’ironie commerciale, le cynisme mercantile du 21ème siècle, à payer dix fois la différence ! Sachant que la comparaison des prix est mission impossible, les listes des produits avec la garantie prix les plus bas n’étant pas disponibles sur Internet, qu’elles sont propres à chaque magasin et modifiées chaque semaine, celui qui essaiera et voire même réussira avec force envie, perdra son temps, son énergie, et certainement son argent en carburant, pour au mieux parvenir à se faire rembourser le prix du timbre de sa lettre de demande de remboursement. On n’arrête pas le progrès mais il y a des jours où, quand le progrès s’arrête, et ça fait mal au cerveau d’être pris pour des écervelés !


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