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à la fête de la rose, ça ne sent pas vraiment la gauche…

Publié le 19 août 2012 par Mister Gdec

à la fête de la rose, ça ne sent pas vraiment la gauche…“On est dans la merde jusqu’au cou ! Et avec un gouvernement pareil, ça va pas aider…”

Mélenchon nous est donc (enfin) revenu de sa (brève) retraite au Vénézuela. Il dresse comme beaucoup d’entre nous un bilansans concession de l’action gouvernementale, ce que Monsieur le Ministre de la révolution industrielle du redressement productif regrette au point de se sentir obligé d’y répondre très officiellement. Arnaud Montebourg s’en est en effet justifiédevant la presse en arrivant à la Fête de la Rose de Frangy-en-Bresse, son fief, appelant «toutes les gauches à s’unir»” :

«Il y a beaucoup de choses qui ont été faites, il ne faut pas être injuste», a-t-il estimé, ajoutant que «le Parlement va être très sollicité à la rentrée».
«Nous avons besoin de rester soudés face à la difficulté et l’adversité du moment pour réussir à changer les choses. Ça concerne tout le monde, la gauche, comme la droite, comme tous les Français».

Devant cet olibrius qui s’est revendiqué de la gauche radicale en appelant à lutter contre le monde de la Finance pour se ralllier ensuite bien (trop) vite à un candidat pas forcément réputé pour sa hargne révolutionnaire, on peut se montrer quelque peu dubitatif. Et avoir légitimement le droit de considérer que les premiers mois d’action de ce gouvernement dessinent un chemin trop flou et fade pour avoir envie de le suivre sans états d’âme.

Et quand le pompeux va jusqu’à comparer 2012 à 1981, on a peut-être le droit de rire… même si c’est jaune.  Il va falloir qu’il nous le prouve sérieusement, car pour l’instant, je suis comme la sœur Anne… et ne crois pas être le seul. Ainsi, j’aurais bien voulu voir des signes de fermeté plus remarquables  face à ce capitalisme carnassier qui déverse ses charrettes de licenciements sans que quiconque ne fasse autre chose que de s’indigner, ce qui ne sert strictement à rien. Quant au traité de stabilité, la manière particulièrement antidémocratique avec laquelle le gouvernement se comporte en imposant aux français l’austérité à leur insu ne peut que laisser des traces d’amertume, voire une volonté de représailles, dans des esprits (vraiment) de gauche qui espéraient mieux… ou pas, venant d’un Hollande sans grande consistance idéologique, représentant d’une certaine gauche  pas vraiment de combat.


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