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Cinéma – Total recall, mémoires programmées

Par Nada @nada

total recall avec Colin Farrel

Ma note : 14/20

Modeste ouvrier, Douglas Quaid rêve de s’évader de sa vie frustrante. L’implantation de souvenirs que propose la société Rekall lui paraît l’échappatoire idéale. S’offrir des souvenirs d’agent secret serait parfait… Mais lorsque la procédure d’implantation tourne mal, Quaid se retrouve traqué par la police. Il ne peut plus faire confiance à personne, sauf peut-être à une inconnue qui travaille pour une mystérieuse résistance clandestine. Très vite, la frontière entre l’imagination et la réalité se brouille. Qui est réellement Quaid, et quel est son destin ? (source Allociné)

“Total recall” est le remake d’un film culte réalisé en 1990 par Paul Verhoeven avec Arnold Schwarzenegger et la sulfureuse Sharon Stone, juste avant son carton dans Basic Instinct.
Il est inspiré d’une œuvre de Philip K. Dick, écrivain très apprécié, voire pillé par Hollywood avec des adaptations plus ou moins fidèles, plus ou moins réussies : Blade Runner, Minority report, Total recall, Paycheck, Next…


Mon avis
Pour faire simple :

1- le premier “Total recall” est l’un de mes films cultes
2- je n’apprécie pas les remakes d’œuvres que je trouve originellement excellentes
3- malgré son talent, je ne supporte pas Colin Farrell

Vous l’aurez compris, je suis allée voir cette version les poings faits, prête à hurler à la trahison cinématographique.
Eh bien non pas du tout !

Colin Farrell (bourré de stéroïdes) est excellent et Kate Beckinsale, habituée aux rôles physiques (Van Helsing, Underworld) est tout simplement parfaite en traqueuse-sexy-sans-pitié.
Le film est très similaire à la première version, avec une partie des dialogues quasi-identiques, des clins d’œil (hommage ?) comme la mutante, la grosse femme servant de faux corps, une allusion à Mars… mais, malgré cela, “Total recall, mémoires programmées” a réussi à créer une ambiance très différente, plutôt à la Blade Runner, asiatico-futuriste, avec effets spéciaux sidérants de réalisme sans toutefois qu’ils prennent le pas sur l’histoire.

Pour tous ceux qui n’ont pas vu la première version et sont donc sans a priori, tous les atouts sont réunis : beau scénario, belle distribution, réalisation soignée, rythme impeccable.
Pour les “nostalgiques” de Schwarzy, cette copie, différente par certains choix scénaristiques, réussit à se créer une identité à part entière avec une connotation plus anticipation que science-fiction.

Le remake apporte-t-il quelque chose de plus à part de l’argent ? Je ne crois pas, mais c’est tout de même une franche réussite.

Un très bon film pour les amateurs du genre.

Sortie : 15 août 2012 (2h)
Réalisé par Len Wiseman, avec Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel

Sand


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