Non, je vous assure la canicule ne m’a pas fait forcer sur le rosé… quelques verres dimanche et encore avec beaucoup de glaçons en déjeunant dans le jardin de mes amis et voisins. Sinon, je suis sobre de chez chameau et Cie. Mon habituel carburant : le café et de grands verres d’eau. Selon ce que je lis sur le blog Big Browser du Monde OUPS – On a volé les plans du palais de l’Elysée ! (21 août 2012). Et pas seulement : également les plans du ministère de l’Inté-rieur et de la préfecture de police de Paris.
Sur le plan des faits, l’affaire est relativement simple : « Un entre-preneur d'une des sociétés chargées d'installer des réseaux de fibre optique dans plusieurs bâtiments sensibles de Paris a en effet été victime d’un vol dans son véhicule où se trouvaient ces précieux plans de masse »… Si encore cela s’était produit alors qu’il y travaillait cela s’expliquerait mais ce vol aurait eu lieu dimanche tandis que « l’étourdi, venu récupérer un proche à la gare de Lyon à Paris s’est fait dérober la clé USB qu’il avait laissée dans sa voiture (…) laquelle contenait des documents confidentiels entrant dans le cadre d’un plan de videoprotection de la ville de Paris : ils représentent l’emplacement de toutes les pièces sensibles et ne sont pas cryptés ».
De mon avis, c’est bien pire que de « l’étourderie » ou de l’incons-cience sinon gravissime. Se balade-t-on avec de si précieuses données dans sa voiture en dehors des heures de travail ? Sachant de surcroît combien les vols « à la tire » sont légion à Paris et plus encore dans les parages des grandes gares, surtout en période de vacances. Les voleurs étant à la recherche d’appareils photos numériques et toute la gamme de haute technologie.
La réponse est bien évidemment non : il aurait dû les laisser à l’abri dans le coffre de son entreprise. Si cela avait été un de ses employés qui avait commis cet impair il serait vraisemblablement déjà licencié - non sans raison - pour « faute lourde ».
A moins d’avoir beaucoup d’imagination dans le registre parano versus « théorie du complot » et d’élucubrer en pensant que ce chef d’entreprise pouvait être pisté par des espions à la solde de terro-ristes ou autres ennemis, il est plus vraisemblable que ce vol est le produit du seul hasard. « L’occasion fait le larron » et qu’il s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment.
Il restera à savoir quels sont les voleurs. Si c’est un petit malfrat agissant seul ou s’il appartient à une bande criminelle organisée. Auquel cas il resterait encore à connaître l’usage qu’ils peuvent faire de leur précieux butin. Le vendre à des personnes mal intentionnées - terroristes ou autres - ou comprendre qu’il vaudrait mieux restituer cette clé. Ils pourraient le faire sous le couvert de l’anonymat ou en sollicitant la clémence. Cela s’est déjà vu.
Notons que nous avons déjà connu le cas en France ou ailleurs, de personnalités s’étant fait dérober ou ayant oublié dans les trans-ports en commun des ordinateurs contenant des données ultra-confidentielles. Je suis sans nul doute la reine des têtes en l’air mais fort heureusement je ne transporte rien de tel.