Le diminutif RB fait toujours la grève et personne ne cède un pouce...
La grève de MJD en est à sa 27e journée et ça semble vouloir s'envenimer. Le proprio des Jags, Shaheed Khan, a déclaré que l'absence de Jones-Drew ne le stressait pas pantoute mais qu'il avait bien hâte que le RB rembarque dans le train de l'équipe. Suite à ces remarques, l'agent de Jones-Drew était bien mécontent que le "conflit" devienne public et a déclaré que son client était ouvert à une transaction. Ce sont les premiers signes d'animosité entre les parties mais la situation commence à être inquiétante.
Le problème est qu'il reste deux saisons au contrat actuel de MJD, un contrat de 5 ans d'une valeur de 31 M$ signé en 2009 . L'entente lui donne 4.45 M$ et 4.95 M$ au cours des deux prochaines années. Jones-Drew a donc perçu un salaire moyen de 7.2 M$ au cours des trois premières années du contrat et se retrouve maintenant avec les "petits salaires" de la fin du contrat. Les contrats de la NFL sont généralement "backloaded" avec des salaires faramineux en fin de contrat, des montants que les joueurs ne touchent jamais mais qui donnent des gros chiffres qui font plaisir aux agents. Un contrat avec de gros chiffres en début d'entente est plus rare et MJD en découvre les effets pervers. Il est le champion de la ligue pour les verges au sol (1606 en 2011), il est la seule arme offensive de son équipe et il est en voie d'être payé seulement 4.45 M$.
La coutume dans la NFL veut que les équipes soient disposées à renégocier les contrats auxquels il reste un an. Deux ans, c'est plus rare et il faut une maudite bonne raison. MJD a 27 ans et veut assurément une entente à long terme comparable à celle de Ray Rice. Les Jags auraient raison de ne pas vouloir le signer pour trop longtemps. À 30 ans, les RBs sont généralement finis et Maurice a couru avec le ballon 318 fois en moyenne au cours des trois dernières saisons. En plus, l'équipe va être poche avec ou sans lui alors ils peuvent le laisser poireauter sans trop de risque.
On peut se tromper mais vite de même, on a l'impression que ce holdout va durer longtemps. Les Vikes et les Texans sont les premiers adversaires du Jacksonville cette saison, ces équipes risquent d'affronter une formation complètement démunie en attaque.